L’affaire s’effondre : le tribunal ordonne la libération d’Elie Feldstein et du sous-officier en résidence surveillée

La décision du tribunal intervient après que le juge a déclaré qu’il existait une faiblesse dans les preuves concernant l’accusation spécifique portée contre Feldstein : la transmission intentionnelle d’une information secrète dans le but de porter atteinte à la sécurité de l’État.

Le juge a expliqué : « Après avoir entendu les arguments des deux parties et examiné le dossier d’enquête, j’en suis venu à la conclusion qu’il existe des preuves prima facie pour les accusations de transmission d’informations secrètes interdites et de leur diffusion via des médias. Cependant, j’ai trouvé une faiblesse dans les preuves relatives à l’accusation portée contre le défendeur 1 (Feldstein) de transmission d’informations secrètes dans le but de nuire à la sécurité de l’État. »

Les faiblesses des preuves

Le juge a ajouté : « En l’absence de preuves directes quant à l’intention de nuire à la sécurité de l’État, et après avoir constaté des difficultés à établir cette intention selon la théorie de la prévision — selon laquelle une personne est supposée avoir l’intention de ses actes si elle voit une probabilité proche de certitude des conséquences — j’ai conclu qu’il existe une faiblesse dans les preuves de l’accusation à cet égard. »

Le tribunal a également pris en compte l’argument de Feldstein concernant une application sélective de la loi, en comparaison avec Jonathan Urich, qui n’a pas été arrêté ni inculpé dans une affaire similaire. Le sous-officier accusé a également soutenu que son intention était de porter les informations classifiées à l’attention du Premier ministre.

Réactions

Le père de Feldstein a réagi à cette décision : « Je suis très heureux de la décision du juge concernant mon fils. Après 12 années de service dans l’armée, où il s’est consacré à l’État, cette décision nous apporte beaucoup de force. En tant qu’enfant issu d’une famille orthodoxe, ce n’était pas facile pour lui de rejoindre l’armée. Maintenant que le juge a supprimé l’accusation de menace contre la sécurité de l’État, je suis soulagé et reconnaissant. »