La visite historique a commencé : le président des États-Unis est en Israël

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Le Hezbollah a condamné l’explosion à l’hôpital de Gaza qui a tué des centaines de Palestiniens et a déclaré une « journée de colère sans précédent ». Durant la nuit, des tirs antichar à la frontière libanaise ont fait 4 blessés. L’armée israélienne a riposté. Un rapport a présenté des preuves que le Jihad islamique était responsable de l’attaque contre l’hôpital. Biden est arrivé en Israël et s’est exprimé aux côtés de Netanyahou.

Be’hadré ‘Harédim – Lipa Ginsberger – Photo : Avi Ohion

L’organisation Hezbollah au Liban a condamné l’attaque meurtrière menée par les Palestiniens contre un hôpital à Gaza qui a entraîné la mort de centaines de Palestiniens. L’organisation a déclaré qu’aujourd’hui serait une « journée de colère sans précédent » contre Israël et contre la visite de Biden dans le pays. : « L’attaque révèle le véritable visage criminel de cette entité et d’un donateur. Son sponsor est les Etats-Unis, qui portent la responsabilité directe et entière de ce massacre », selon le communiqué.

« Mercredi prochain, il y aura un jour de colère contre l’ennemi », a déclaré le Hezbollah dans un communiqué, appelant ses amis musulmans et arabes « à descendre dans les rues et sur les places pour exprimer une intense colère ».

Des centaines de manifestants se sont rassemblés ce soir devant l’ambassade des États-Unis, au nord de Beyrouth, où ils ont scandé « mort à l’Amérique » et « mort à Israël ». Les forces de sécurité libanaises ont tiré des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants qui jetaient des pierres sur l’ambassade américaine, dont beaucoup se couvraient le visage. Des centaines de personnes se sont également rassemblées devant l’ambassade de France à Beyrouth, agitant des drapeaux palestiniens et jetant des pierres empilées devant l’entrée principale de l’ambassade.

Entre-temps, 4 missiles antichar ont été tirés cette nuit en direction de Metula et de la zone frontalière avec le Liban. Le Hezbollah en a assumé la responsabilité. Tsahal a riposté. En revanche, le silence régnait à la frontière de la bande de Gaza et à 22h00 aucune alarme n’était activée.

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