Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, a condamné ce soir l’élimination du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Pour Guterres, cette élimination représente un nouvel élément dans le « cercle de violence » entre le Liban et Israël.
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a publié ce samedi soir une déclaration condamnant l’opération israélienne qui a conduit à la mort du leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Ignorant ostensiblement le fait même de l’élimination, Guterres a exprimé son mécontentement à l’égard de l’action israélienne.
Dans un message publié sur le réseau X, Guterres a écrit : « Je suis très préoccupé par l’escalade dramatique des événements à Beyrouth au cours des dernières 24 heures. Ce cycle de violence doit cesser maintenant. Toutes les parties doivent se retirer », a-t-il écrit ce soir.
« Le Liban, Israël, ainsi que l’ensemble de la région, ne peuvent se permettre une guerre totale », a averti Guterres.
Comme l’a rapporté plus tôt Kikar HaShabbat, le président américain Joe Biden a salué l’élimination de Nasrallah, bien que des rapports indiquent une grande frustration au sein de l’administration américaine concernant le fait qu’Israël n’ait pas informé plus tôt de son intention d’éliminer le chef numéro un du Hezbollah.
Le député israélien Ohad Tal a répondu à Guterres en disant : « Au lieu de féliciter Israël pour l’élimination de ce terroriste en chef, le secrétaire général de l’ONU ‘s’inquiète de l’escalade des 24 dernières heures’. Sous couvert d’une prétendue neutralité, l’ONU est devenue une organisation incapable de distinguer le bien du mal, offrant une tribune centrale aux plus grands antisémites et condamnant principalement Israël. »
