La raison désormais révélée : Herzi Halevi était le principal obstacle pour toutes les parties

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L’annonce du chef d’état-major, le général Herzi Halevi, concernant sa décision de mettre fin à son mandat sans le terminer, n’a pas surpris le monde politique, loin de là.
Cette décision était attendue, fruit d’une combinaison de facteurs. L’un des éléments décisifs a été l’état d’esprit général dans le public – en particulier au sein de l’opposition.

Si Halevi avait bénéficié d’un soutien et d’un appui constants, avec un discours réaffirmant qu’il était interdit à la haute hiérarchie sécuritaire de démissionner de son propre chef avant le départ des dirigeants politiques, il est douteux qu’il aurait choisi de quitter son poste.

Les pressions de l’opposition

Dans une large mesure, l’avenir du débat sur la poursuite du mandat du chef d’état-major a été scellé par la déclaration sans équivoque de Gadi Eizenkot, ancien chef d’état-major et actuel député. Considéré comme un consensus public en raison de sa stature professionnelle, politique et personnelle, Eizenkot a appelé Halevi à démissionner. « L’échec est impardonnable », a-t-il déclaré dans une interview à Channel 13. Bien que sa déclaration ne soit peut-être pas le facteur décisif, elle a certainement pesé dans la balance.

La position du ministre de la Défense, Israël Katz

Le ministre de la Défense, Israël Katz, marque des points politiques à la suite de cette annonce. Depuis son premier jour à ce poste, sa position a été claire. Contrairement aux attentes dans le monde politique, où l’on pensait qu’il mènerait une lutte ouverte pour destituer le chef d’état-major, Katz a agi avec prudence et constance. Il avait donné à Halevi une échéance pour la remise des enquêtes de Tsahal sur la guerre, un message implicite demandant des conclusions claires.

Changements au sommet pour modifier la doctrine sécuritaire

Dans les cercles politiques, on croit que sans un renouvellement des cadres dirigeants de la sécurité, il est impossible de se débarrasser définitivement des conceptions existantes et de changer le style et l’esprit de combat qu’Israël mène contre le réseau terroriste pro-iranien.

Un impact politique favorable pour la coalition

En outre, le départ de Halevi est perçu comme un signal politique positif pour la coalition. Après le limogeage de Galant, Halevi était vu comme un obstacle pour le ministre de la Défense dans ses efforts pour faire avancer le projet de loi sur la conscription. Cela s’est traduit par un changement dramatique dans la position de Tsahal concernant sa capacité à recruter et intégrer des jeunes orthodoxes.

La déclaration des hauts responsables de Tsahal, affirmant que « dans deux ans, nous serons en mesure d’intégrer tous les orthodoxes », contraste avec les affirmations précédentes sur la difficulté de créer des cadres adaptés à leur mode de vie. Cette déclaration a été perçue par les dirigeants de la coalition comme un geste politique défavorable, menaçant l’avenir de la coalition et raccourcissant la durée de vie du gouvernement en place.

Un obstacle levé pour la réforme de la conscription

Désormais, après l’annonce de la démission du chef d’état-major, il semble qu’un autre obstacle ait été levé (selon la perspective de la coalition) sur la voie de l’adoption de la loi sur la conscription.

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