Il m’est toujours difficile de coller du nazisme sur tout et n’importe quoi comme il est de coutume chez nos politicards ou nos journalistes « dans la ligne du parti » dès que les idées exprimées ne vont pas dans le sens des leurs. Leur narine droite est hypersensible aux « odeurs nauséabondes qui nous rappellent les heures les plus sombres… », mais la gauche est visiblement obstruée à jamais. Comment appelle-t-on un humain qui ne sent que d’une narine ?
Si on regarde un peu en prenant du recul, quel est à ce jour, en France, le parti politique qui se rapproche le plus d’une l’idéologie sinon nazie, du moins totalitaire ? Quel est l’homme politique qui chez nous, harangue les foules, l’œil fou, éructant, la bave aux lèvres, la gestuelle menaçante ? Qui prône la haine, la violence, la division, l’antisémitisme ? Qui envoie ses milices antifas ou autres de la même engeance contre ceux qui ne pensent pas comme eux ? Qui brûle des livres, veut interdire des conférences, des chaînes de télévision, des journaux ?
Alors, une fois n’est pas coutume, je vais faire une analogie avec le nazisme. Oh bien sûr, leur « animateur » pour banquets d’anciens gardes rouges n’est pas le Führer. Il ne veut pas envahir ses voisins, comme le fit Adolphe. Mais la différence s’arrête là et cela n’empêche en rien sa toxicité.
J’ai passé des années à décortiquer les discours de Hitler et des autres dirigeants nazis, et on y retrouve exactement la même trame, les mêmes mots et les mêmes méthodes. Intimidation, menaces, appel à la violence, victimisation outrancière, désignation d’un bouc émissaire (étrangement, toujours le même), paranoïa aigue, falsification de l’Histoire et négation du réel.
Ça, c’est le discours pour enflammer les adeptes. Pour le reste, c’est la violence sans limite, les nouveaux S.A. à keffieh de LFI ou du NPA se chargeant de l’aspect « travaux pratiques » si on peut dire comme ça.
J’ai regardé des documentaires sur l’arrivée des députés du parti nazi au Bundestag, j’ai vu leur attitude durant les séances, leur morgue, leurs insultes, leur violence, leur volonté de tout « bordeliser » et je vois exactement les mêmes comportements chez les parlementaires LFI. Ça devrait alerter un peu, non ?
Dans les années 30, des bandes de racailles et d’étudiants unis dans la même détestation du « sioniste » (à l’époque ils disaient « Juif ») écumaient les rues, s’en prenaient à des commerces, des femmes, des enfants, manifestaient violemment, pillaient, cassaient, et terrorisaient les populations. Eux aussi interdisaient les conférences, chassaient les « sionistes » des universités, brûlaient les livres… Ils étaient les troupes de choc du parti, bien utiles, avant qu’ils ne se fassent massacrer par les SS durant la nuit des longs couteaux. Adolphe estimant qu’ils avaient rempli leur tâche.
Aujourd’hui, les nouveau S.A. sont les mêmes, racailles de banlieues attirées par la perspective de se faire un « feuj » ou piller un magasin de vêtements de luxe ou de téléphones, ou étudiants, rejetons privilégiés de familles aisées, incultes et imbibés de théories délirantes et voyant du « sioniste » partout. Ils agissent exactement sur le même modèle et avec les mêmes méthodes. Une question ? Finiront-ils comme leurs ainés une fois que leur Führer aura le pouvoir ? Et dans un tel cas, qui seront les futurs nouveaux SS ? Le Hamas, le Hezbollah, si chers à nos LFI ?
Ce que nous voyons en ce moment, nos parents ou grands-parents l’ont vécu avant nous. Nous pensions benoitement que tout cela était mort et enterré. Bien sûr, il restait quelques nostalgiques de ces heures sombres, admirateurs d’Adolphe ou de Pétain, mais c’était plutôt une race en voie d’extinction. Nous regardions à droite toute, une menace largement fantasmée, alors que la vraie menace, celle qui nous tue, et qui rêve de rallumer les fours venait de la gauche, mais nous refusions de la voir par conformisme, par peur d’être catégorisé comme « facho ». Et aujourd’hui, le résultat est là. La Bête est de retour. De nouveau, on pourchasse les juifs dans les rues, on leur interdit les facs, on les désigne à la vindicte populaire, certains n’hésitant plus à en appeler ouvertement à un nouvel Holocauste « from the river to the sea ». Et ça marche ! Le pourcentage des gens qui pensent que les Juifs ne sont pas des citoyens comme les autres augmente de mois en mois, les agressions n’ont jamais été aussi nombreuses, et ce n’est qu’un début, le pire est devant nous. L’indifférence, à défaut de l’hostilité, est aussi potentiellement porteuse de tragédies.
Nous sommes face à deux pestes, l’une rouge et l’autre verte, qui se sont mélangées, pour donner la peste brune. Si nous ne réagissons pas très vite, le poison se diffusera dans la population et la suite, elle est hélas connue, elle s’inscrit en lettres de sang pour les Juifs. Ce n’est pas un fantasme, c’est là, sous vos yeux et c’est maintenant.