L’organisation de gauche « Betsélem » en réponse à la décision d’émettre des mandats d’arrêt contre le Premier ministre et le ministre de la Défense : « La communauté internationale envoie à Israël le message qu’il ne peut pas continuer sur la même voie – de violence, de meurtres et destruction – sans avoir à répondre de ses actes » !
JDN
Harsing et Harbinger : L’organisation d’extrême gauche « Betsélem » publie une déclaration célébrant la décision scandaleuse du procureur de la Cour internationale de Justice de La Haye de demander l’émission de mandats d’arrêt contre le Premier ministre Benjamin Netanyahou et le ministre de la Défense Yoav Galant, en même temps que l’émission de mandats d’arrêt contre Yahya Sinwar, Muhammad Def et Ismail Haniyeh.
Le message complet de Betsélem :
« La période d’immunité des décideurs et des concepteurs de la politique israélienne est révolue.
La demande du procureur de la Cour pénale internationale de La Haye d’émettre des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et le ministre de la Défense Yoav Galant, soupçonnés d’avoir commis des crimes de guerre à Gaza, signale la détérioration accélérée d’Israël dans un abîme moral.
La communauté internationale envoie un message à Israël : il ne peut pas continuer sur la même voie – de violence, de meurtres et de destruction – sans être appelé à rendre compte de ses actes. La demande de mandats d’arrêt contre de hauts responsables du Hamas pour les crimes du 7 octobre est également importante et marque une ligne rouge contre les atteintes aux civils.
Face à une violence continue et croissante, il est nécessaire de dire d’une voix claire : le régime israélien qui règne entre le Jourdain et la mer ne peut et ne veut pas enquêter sur ses crimes contre les Palestiniens. Pendant des décennies, Israël s’est enveloppé dans son système interne d’application de la loi comme un mécanisme de dissimulation destiné à empêcher les critiques internationales. « Le système n’enquête pas du tout sur les ordres eux-mêmes et sur les responsabilités des décideurs politiques et de ceux qui donnent les instructions », lit-on dans le rapport de l’organisation Betsélem « La feuille de vigne de l’occupation ».
La violence israélienne utilisée contre les Palestiniens pour perpétuer l’occupation et l’apartheid est une violence de régime. Il en est de même en Cisjordanie, dans la bande de Gaza et partout ailleurs. L’intervention de la Cour pénale internationale, ainsi que les décisions de la Cour internationale de Justice, constituent une opportunité pour nous, public israélien, de comprendre ce que nous aurions dû comprendre il y a longtemps : l’existence continue du régime de suprématie, la violence et l’oppression impliquent inévitablement la commission de crimes et de graves violations des droits de l’homme.
Nous appelons la communauté internationale à agir de toute urgence pour parvenir à un cessez-le-feu et à un accord pour la libération de toutes les personnes enlevées, afin d’éviter de nouvelles effusions de sang et une catastrophe humaine et humanitaire. »
– C’est pourtant ce que veut tout le monde, pourquoi n’insistez-vous pas auprès des autres pour qu’ils exigent un retour des otages, un arrêt des préparatifs énormes et incessants de guerre, d’une manière jamais vue dans le monde, et du dépôt des armes de ces bêtes nazies ?