La méthode Trump pour libérer les otages

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Trump semble déjà être aux manettes aux États-Unis et les ennemis d’Israël sentent déjà que le vent a tourné. Le temps des atermoiements est fini et la parlotte pour la parlotte n’est pas du goût de Trump. C’est peut-être cela qui pousse le Qatar à se retirer des discussions, voire des palabres organisés, pour se faire passer comme étant indispensable. Le Hamas n’a plus de réel soutien et ne peut que compter sur ce qui reste de son organisation. De plus il est maintenant très contesté à l’intérieur de Gaza, et il n’a plus vraiment la maîtrise des choses. Pire, il y a un risque de vendetta à l’intérieur de l’enclave terroriste.

Le président élu des États-Unis, Donald Trump, souhaite parvenir à un accord sur le retour des personnes enlevées et un cessez-le-feu à Gaza, avant même son entrée en fonction le 20 janvier. C’est ce qu’a déclaré aujourd’hui (samedi) le sénateur républicain Lindsay Graham, dans une interview accordée au site américain Axios.
« Trump est plus déterminé que jamais à libérer les otages et soutient un cessez-le-feu qui inclut un accord sur les otages. Il veut que cela se réalise maintenant », a déclaré le sénateur qui conseille parfois Trump, notamment sur les affaires étrangères et le Moyen-Orient.

Je veux que les gens en Israël et dans la région sachent que Trump se concentre sur la question des personnes enlevées. Il veut que les massacres cessent et que les combats prennent fin. J’espère que le président Trump et l’administration Biden travailleront ensemble pendant la période de transition. pour libérer les personnes enlevées et parvenir à un cessez-le-feu », a ajouté Graham dans une interview avec Axios.

Selon le sénateur républicain, Trump a affirmé qu’il avait besoin d’un accord à Gaza avant de pouvoir se concentrer sur ses principaux objectifs de politique étrangère dans la région, notamment un accord de normalisation entre Israël et l’Arabie saoudite et une alliance régionale contre l’Iran.

Biden et Trump ont regardé la vidéo d’Idan Alexander. L’administration sortante tente de promouvoir un accord avant le changement de pouvoir aux États-Unis et, contrairement aux déclarations passées, l’équipe du président élu a également commencé à y travailler. Mais le Hamas insiste pour mettre fin à la guerre, alors que Netanyahou indique clairement qu’il ne permettra pas cela.

Il y a plus de trois mois déjà, le président élu américain Donald Trump affirmait qu’« il était difficile de négocier avec le Hamas car la plupart des personnes enlevées ne sont pas en vie », mais ces derniers jours, alors que l’administration Biden tente de faire pression pour un accord sur les otages avant le changement de pouvoir, il semble que Trump soit également intéressé par un tel accord. Le président élu, dont les partisans ont récemment commencé à faire pression en faveur d’un accord, a apparemment changé de position sur la question à la suite d’informations qui lui ont été transmises par le ministre des Affaires stratégiques, Ron Dermer, selon lequel Israël estime qu’environ la moitié des personnes enlevées sont en vie.

JForum.fr

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