Le ministre Gideon Sa’ar, président de ‘Tikva ‘hadacha Hayamin hamamlakhti’, lance ce soir un ultimatum au Premier ministre : « Ajoutez-moi au cabinet restreint – et je ne démissionnerai pas du gouvernement. » Sa’ar a également critiqué ce qu’il a appelé « le remaniement de la guerre » et a critiqué le fait que Tsahal n’est pas encore rentré à Rafah.
JDN
Le ministre Gideon Sa’ar, président de ‘Tikva ‘hadacha Hayamin mamlakhti’, présente ce soir (motsaé Chabbath) un ultimatum clair à son inclusion dans le cabinet de guerre restreint, selon lui s’il n’est pas inclus dans le cabinet, il démissionnera du gouvernement. Lors d’une conversation avec le Premier ministre Netanyahou, Sa’ar lui a déclaré : « Si dans les prochains jours je n’entre pas dans le cabinet restreint, je démissionnerai du gouvernement ».
Dans une interview avec Amit Segal et Ben Caspit sur News 12, Sa’ar a tenté de préciser les différences entre lui et les membres de Ka’hol lavan, Benny Ganz et Gadi Eizenkot. Entre autres, il a présenté comme écart entre lui et Ganz l’abstention du camp étatique de voter contre la destitution d’Ofer Kassif.
Dans cette interview, Gideon Sa’ar a déclaré à propos de Ganz : « Même ceux dont les accords avec lui n’ont pas été respectés par d’autres (Benny Gantz) doivent respecter les accords avec moi ». Selon lui, il a été convenu avec Ganz qu’il serait ajouté à le cabinet de guerre, et malgré cela, Ganz a empêché son entrée au début de la guerre et maintenant, selon lui, il en est de même pour l’entrée de Lieberman. Plus tard, Sa’ar a déclaré qu’on lui avait promis huit places de choix pour ses gens dans le parti du camp d’État et que malgré cela, il l’a quitté.
Plus tard, Sa’ar a accusé le cabinet de mauvaise gestion de la guerre et de « remaniement » dans la bande de Gaza. « Chaque jour nous nous éloignons de la victoire », a-t-il déclaré. « Nous aurions dû entrer à Rafah depuis longtemps. D’après ce que j’ai compris, il n’existe aucun plan organisé visant à détruire les capacités militaires et gouvernementales du Hamas, il n’y a aucun contrôle sur la gestion de l’aide humanitaire. Est-il raisonnable que nous n’ayons pas terminé la phase d’occupation pendant cinq mois ? La gestion du personnel de l’armée est entre les mains du chef d’état-major, mais la prolongation de la guerre est due au fait qu’il faut tenir en même temps le Nord. Sur la scène internationale, ce n’est pas plus facile. »
Par ailleurs, Sa’ar aurait assuré qu’il ne soutiendrait jamais Netanyahou Faut bien s’assurer les amitiés de la Gauche, non ?