Le 7 octobre 2023 restera dans les mémoires comme une date tragique, marquée par l’infiltration de milliers de terroristes du Hamas en Israël, malgré les milliards investis dans une clôture de sécurité censée protéger la frontière. Ce dispositif, qui s’est effondré sous la pression de cette attaque, révèle les failles d’une stratégie de défense basée sur des illusions.
Daniel Meir, responsable de la sécurité au kibboutz Nirim, a partagé un témoignage poignant lors d’une visite au site du festival de musique Nova, où l’attaque a eu lieu. Ce récit rejoint de nombreux autres qui, bien que remplis de détails sur les événements et la bravoure des défenseurs, laissent encore beaucoup de questions sans réponse. Meir, qui a combattu aux côtés de deux autres camarades avec l’aide fortuite d’un hélicoptère, a réussi à repousser les assaillants. Pourtant, avant cela, les terroristes avaient déjà causé la mort de cinq habitants du kibboutz, incendié des maisons et kidnappé plusieurs personnes.
Ce qui intrigue particulièrement, c’est l’inefficacité de la clôture de sécurité qui devait protéger ces communautés proches de Gaza. Après des pertes subies durant l’opération bordure protectrice, les habitants avaient ajusté leurs mesures de sécurité internes. Ils croyaient, à juste titre, que l’armée israélienne leur offrait une protection solide à travers un système défensif sophistiqué. Pourtant, Meir résume l’erreur collective : « Pendant dix ans, nous avons vécu dans un fantasme. L’armée nous a convaincus que ce système valant des milliards était impénétrable. En fin de compte, l’armée a cru à son propre mensonge. »
Cette clôture, conçue principalement pour bloquer les tunnels souterrains du Hamas, n’était pas adaptée à une attaque d’une telle ampleur. De nombreux experts se demandent pourquoi Israël n’a pas opté pour un mur de sécurité massif, comme celui érigé en Cisjordanie, qui aurait mieux résisté à une offensive de cette nature.
Un exemple frappant de cette inadéquation se trouve au moshav Netiv Ha’Assara, où un mur imposant protège désormais les habitants des tirs de missiles antichars. Pourtant, ce type de mur n’a pas été étendu le long de la frontière, une décision que beaucoup trouvent aujourd’hui incompréhensible. Itamar Revivo, chef du Conseil régional d’Ashkelon, a reconnu que la clôture frontalière était un échec majeur. Selon lui, l’armée n’avait pas anticipé une attaque d’une telle envergure, et n’était pas préparée à y faire face.
Cette situation met en lumière la nécessité d’une enquête approfondie. Une commission d’enquête d’État doit être constituée pour examiner tous les aspects de la construction de cette clôture : de la planification aux dépenses colossales, en passant par les décisions techniques qui ont mené à cet échec. Les responsables devront rendre des comptes, car l’ampleur de cette tragédie exige des réponses claires et des actions concrètes.
Ce n’est pas la première fois qu’Israël se retrouve confronté à une surprise stratégique. Le parallèle avec la guerre du Kippour de 1973 est frappant. À cette époque, des exercices militaires répétés par l’Égypte à la frontière du canal de Suez avaient endormi la vigilance d’Israël, jusqu’à ce que l’attaque éclate. Aujourd’hui, Israël se retrouve à nouveau face aux conséquences de son aveuglement stratégique.
Les répercussions politiques de cette crise pourraient également être profondes. À l’époque de la guerre du Kippour, les élections israéliennes avaient été reportées et le paysage politique avait subi un bouleversement majeur. Le gouvernement d’alors, dirigé par Golda Meir, avait été durement critiqué et Meir avait fini par démissionner. Le contexte actuel pourrait mener à des changements similaires, à mesure que les critiques se font entendre contre les autorités responsables de la sécurité.
L’échec de la barrière de sécurité israélienne est un sujet important, non seulement pour comprendre les événements du 7 octobre, mais aussi pour éviter que de telles tragédies ne se reproduisent. L’État doit réagir rapidement et de manière transparente, afin de restaurer la confiance du public et de garantir que les leçons de cette catastrophe soient pleinement tirées.
Jforum.fr
Il est évident que le volet israélien dans ce massacre est éludé, la presse est 99% à gauche toute, mais est-ce le moment de régler les comptes ?
Le travail de la gauche est de noyauter, toutes les institutions israéliennes sont noyautées, aucun soldat dépasse le grade de capitaine si il n’est pas encarté à gauche, pareil pour les renseignements comme dans tous services publics d’Israel, en commençant par une autre tête de serpent, la cour suprême !
Bibi était sur le point de reverser ce désordre judiciaire et soudain des terroristes surgissent et ni l’armée, ni personne n’intervient pendant plus de 8 heures, dans un pays comme Israel, des soldats en place sur la bordure de Gaza reçoivent des ordres de ne pas agir, les uniques ordres provenant du commandement ont été de ne pas tirer sur le hamas !
Non, pour ce dernier point, la rumeur en Israël est qu’un pannel de conseillers juridiques est intervenu (Sim’hath Tora dans la journée ? Bon, que ne ferait-on pas pour contrer l’autre groupe et l’amener à déposer les armes, même au prix de plus de 1.000 morts) pour bloquer la réaction israélienne. Les journaux en ont même parlé. Si c’est vrai, on aura dépassé toutes les limites.