Par André Simon Mamou pour Tribune Juive
Le plus jeune otage, 500 jours de captivité dans un tunnel putride, aux mains d’assassins, son sort avait bouleversé les israéliens, les Juifs du monde entier… et le monde entier.
Prix Nobel de la Paix : oui on pouvait le lui attribuer.
Plus on parlait de lui, plus on voyait sa photo sur les affiches, dans les colonnes des journaux et sur les chaînes d’information et plus sa notoriété, donc sa valeur, grandissait aux yeux de ses ravisseurs.
On pouvait imaginer que les criminels du Hamas le sauvegarderaient pour exiger davantage dans un dernier échange.
La haine, la perversité ont surpassé toute réflexion tactique. Ils voulaient mortifier les israéliens qui les avaient écrasés.
Le Hamas a perdu la guerre qu’il avait préparée année après année, engloutissant dans la construction de catacombes une partie des ressources qu’il aurait pu s’attribuer.
Tsahal a gagné et Israël est victorieux.
Le bébé Bibas, sa dépouille plutôt, rejoindra la terre d’Israël. Des criminels dodus, soignés, instruits, seront libérés et ils iront se pavaner avec leurs libérateurs !
Israël videra ses prisons et c’est tant mieux.
Golda Meir avait demandé que les assassins responsables des athlètes tués à Munich soient poursuivis et éliminés.
On verra ce qu’il convient de décider pour le bébé Bibas.
