La conversation qui a scellé le sort de Fouad Shuker

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Nouveaux développements sur l’élimination de Fouad Shuker : une opération hautement planifiée

 

Un mois après l’élimination du chef d’état-major du Hezbollah, Fouad Shuker, de nouveaux éléments continuent d’émerger. Selon une enquête approfondie publiée par le Wall Street Journal, cet assassinat, survenu à Beyrouth fin juillet, révèle une opération minutieusement orchestrée.

Le jour de sa mort, Shuker a reçu un appel téléphonique mystérieux, lui intimant de se rendre au septième étage de son immeuble. Peu après, vers 19 heures, une frappe israélienne ciblée a détruit non seulement l’appartement où il se trouvait, mais également les trois étages inférieurs, causant la mort de Shuker ainsi que de quatre autres personnes, dont deux femmes et deux enfants. Plusieurs dizaines de personnes ont été blessées, aggravant le bilan humain de cette attaque.

Des sources proches du Hezbollah, s’exprimant sous couvert d’anonymat, ont affirmé au Wall Street Journal qu’Israël avait réussi à infiltrer le réseau de communication de l’organisation, ce qui aurait permis de localiser Shuker avec une précision déconcertante. Cet incident met en lumière une supériorité technologique israélienne qui continue d’inquiéter le Hezbollah et ses alliés iraniens, toujours en quête de réponses et de moyens pour contrer cette menace.

Les répercussions de cette élimination ne se limitent pas à l’incident lui-même. Une source proche du Hezbollah, citée par le journal koweïtien « Al-Anbaa », a déclaré que l’organisation envisage une réponse mesurée. Selon cette source, bien que le Hezbollah soit résolu à venger la mort de Shuker, il ne souhaite pas déclencher une guerre à grande échelle. Cette déclaration suggère que toute riposte sera soigneusement calculée et qu’elle émanera directement du leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah, reflétant une stratégie de réponse contrôlée.

Dans ce contexte tendu, les efforts diplomatiques pour apaiser la situation se sont intensifiés, avec des personnalités comme Amos Hochstein, envoyé américain, et Stéphane Séjourné, ministre français des Affaires étrangères, jouant un rôle central dans les pourparlers. Cependant, ces efforts semblent avoir peu d’impact sur Israël, qui poursuit ses opérations contre les dirigeants du Hezbollah. Une source parlementaire libanaise a d’ailleurs souligné que les tensions ont atteint un point critique, rendant une décision ferme inévitable à l’issue de cette période d’attente et de négociations diplomatiques.

La situation reste donc hautement volatile, et l’évolution de la réponse du Hezbollah sera observée de près par toutes les parties impliquées. Cette élimination, bien que survenue il y a plusieurs semaines, continue de secouer la région et pourrait redéfinir les dynamiques géopolitiques au Liban et au-delà.

Jforum.fr

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