La « conseillère juridique du gouvernement », la toute puissante, Gali Beharev Miara, s’opposera au renvoi du Premier ministre Netanyahou en cas de situation extrême. Elle a déclaré lors d’une discussion récente que le sujet n’était même pas envisagé.
Be’hadré ‘Harédim
La conseillère juridique du gouvernement, Gali Beharev Miara, devrait s’opposer dans sa réponse à la requête auprès de la Haute Cour visant à extrader le Premier ministre Benjamin Netanyahou en prison suite aux allégations de violation du règlement sur les conflits d’intérêts qu’il a signé.
Selon le rapport du journaliste Amit Segal, le conseiller juridique de Harav-Miara a déclaré lors d’une récente audience qu’il n’y avait pas eu de discussion sur cette loi de destitution et que ce n’était « pas sur la table ».
la chaine de télévision Khan Hadachot ont rapporté que sa position émergente est qu’une discussion sur une telle possibilité de destitution ne serait pertinente que dans des scénarios extrêmes, si Netanyahou utilise directement son pouvoir gouvernemental pour influencer son procès, par exemple pour menacer des témoins (NDLR : Il n’a pas l’air d’en avoir besoin, vu la chute de pratiquement tous les dossiers préparés par l’accusation).
Cependant, sa position émergente est que s’il s’agit d’une violation de l’accord sur les conflits d’intérêts qu’il a lui-même accepté, Netanyahou devra faire face à une « impasse judiciaire » compte tenu du fait que la Haute Cour a qualifié son mandat en fonction de son engagement, pour régler un conflit d’intérêts dans le contexte de l’acte d’accusation à son encontre.
L’audience sur la loi devrait avoir lieu jeudi à 10h00 à la Cour suprême. L’audience se tiendra devant le président de la Cour suprême, la juge Ester Hayout, le vice-président de la Cour suprême, le juge Uzi Fogelman, et le juge Yitzhak Amit, et sera retransmise en direct sur le site Internet de la magistrature.
