La conseillère juridique à la Cour suprême : il n’y a aucune raison de stopper le limogeage du ministre Galant

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Dans la réponse de l’État, la position du Premier ministre a été présentée, affirmant que le limogeage a été motivé par une crise de confiance continue entre lui et le ministre de la Défense, « y compris sur des questions politiques et sécuritaires qui sont au cœur de la gestion de la guerre ».

• Israël Rubin | Be’hadré ‘Harédim

Aujourd’hui (jeudi), l’État a soumis sa réponse à la Cour suprême concernant les demandes d’ordonnances temporaires pour arrêter le limogeage du ministre de la Défense, Yoav Galant, dans le cadre des recours contre ce limogeage. Dans ce cas, le bureau du procureur et la conseillère juridique du gouvernement, qui le dirige, ont choisi de représenter et de soutenir la position du Premier ministre face aux recours.

Dans la réponse de l’État, il est écrit que le Premier ministre dispose d’une très large marge de manœuvre dans l’exercice de son pouvoir de révoquer un ministre, et que l’intervention de la Cour dans ce type de décision est extrêmement limitée. « L’État soutiendra qu’il n’y a aucune raison d’intervenir dans la décision du Premier ministre et que les recours doivent être rejetés d’emblée, ce qui suffit pour rejeter les demandes d’ordonnance temporaire. »

Il est également écrit : « Au-delà de cela, les demandes doivent être rejetées sur le fond, car les chances de succès des recours sont minces. »

Le document présente la position du Premier ministre concernant le limogeage, précisant que « le limogeage a été motivé par une crise de confiance continue entre lui et le ministre de la Défense, après l’apparition de divergences significatives entre leurs positions sur diverses questions, y compris des questions politiques et sécuritaires qui sont au cœur de la gestion de la guerre, ce qui, selon le Premier ministre, empêche le bon fonctionnement du gouvernement. »

Le bureau du procureur a ajouté que les considérations ayant motivé la décision du Premier ministre de limoger le ministre Galant « sont des considérations qui touchent au cœur du travail du gouvernement, et que le Premier ministre avait le droit de prendre en compte dans l’exercice de sa large marge de manœuvre pour révoquer un ministre. »

Voici qui est une position rare de la part de cette personne…

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