Celui qui était considéré comme un candidat de premier plan pour remplacer Haniyeh, mais qui n’a finalement pas été choisi, a prononcé un discours antisémite et incitatif à Istanbul, dans lequel il a appelé les Arabes de Judée et Samarie à reprendre les attentats-suicides contre les Juifs en Israël.
Yossi Nachtigal | Kikar HaChabbath
Khaled Meshaal, ancien chef du bureau politique du Hamas et actuellement l’un des hauts responsables de l’organisation terroriste, a appelé aujourd’hui (mercredi) dans un discours incitatif et antisémite prononcé à Istanbul, en Turquie, à reprendre les attentats-suicides en Israël.
Dans son discours, Meshaal, qui était considéré comme un candidat de premier plan pour remplacer Haniyeh après son élimination à Téhéran, mais qui n’a finalement pas été choisi, s’est adressé aux Arabes de Judée et Samarie en les appelant à réaliser des attentats-suicides en Israël.
Il a tenté d’inciter les Arabes israéliens à rejoindre la guerre du Hamas à Gaza. Comme on s’en souvient, dès le début de l’attaque surprise pendant la fête de Sim’hath Tora, un enregistrement du chef de la branche militaire du Hamas, Mohammed Daf, avait été publié, dans lequel il lançait des appels similaires aux Arabes de Judée et Samarie, mais qui, grâce à la Providence divine, n’ont pas été suivis.
Meshaal s’est vanté dans son discours aujourd’hui en affirmant que « la résistance », c’est-à-dire le Hamas, avait agi de manière sans précédent dans l’histoire contre Israël, ajoutant que l’organisation terroriste Hamas était responsable du peuple palestinien et agissait pour « arrêter l’agression » dans la bande de Gaza.
Meshaal a été à la tête du bureau politique du Hamas jusqu’en 2017, après de nombreuses années à ce poste, avant d’être remplacé par Ismail Haniyeh, qui a été éliminé cette année à Téhéran dans une attaque pour laquelle Israël n’a pas encore revendiqué la responsabilité. Après l’élimination de Haniyeh, le nom de Meshaal est revenu comme candidat de premier plan pour le remplacer, mais il n’a finalement pas été choisi.
Les relations entre Meshaal et l’Iran sont tendues, en raison de son refus de soutenir Assad, comme l’exigeait l’Iran, pendant la guerre civile en Syrie.
