Un journal koweitien affirme qu’Israël a attaqué des usines militarise iraniennes en Syrie

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Au cours des derniers mois, Israël a frappé des usines militaires iraniennes en Syrie, y compris des usines situées dans des zones industrielles civiles, selon un rapport publié samedi pour le journal koweitien Al-Jarida.

Le journal cite des sources de renseignement et des experts militaires pour faire la lumière sur les attaques attribuées à l’armée de l’air israélienne en Syrie ces derniers mois. La Syrie et d’autres parties concernées ont refusé de détailler la nature des sites pris pour cible.

Selon le rapport, la majorité des sites prétendument ciblés ont un point commun, y compris à Hisya, près de Homs, Jamariya, à l’ouest de Damas, le quartier d’Al-Kiswah à Damas et de Masyaf.

Ce sont tous des sites industriels apparemment civils, mais, en réalité, ce sont des usines iraniennes construites en Syrie depuis le début de la guerre civile syrienne en 2011.

Le rapport mentionne le site de Jamariya qui comprenait un centre scientifique, détruit au début de la crise syrienne par Israël, et des centres de sécurité et de renseignement proches transformés en bases militaires au mont Qasioun, surplombant Damas, qui ont été attaqués plusieurs fois.

Le site et ses environs comprenaient également des bases radar, qui, selon Israël, sont utilisés pour perturber les capacités des chasseurs à réaction, en plus des usines produisant des missiles sol-air développés par l’Iran sous la supervision du Hezbollah.

Selon des sources d’Al-Jarida, Israël a pris des mesures en Syrie pour « aveugler les capacités défensives syriennes » avant une opération militaire israélienne en coopération avec les Etats-Unis, résultant de la présence en Syrie de l’Iran, ainsi qu’au Liban, une menace tangible pour l’état hébreu.

La base d’Al-Kiswah contenait des installations iraniennes et des bases du Hezbollah en plus de dépôts d’armes et d’une usine pour la construction de missiles avancés. Selon le rapport, Téhéran a construit des dépôts d’armes et des usines dans différentes régions de Syrie et a transféré des pièces de missiles sur les sites, où ils sont assemblés en fonction des besoins sur le terrain.

En d’autres termes, l’Iran n’a pas construit ses missiles dans un seul endroit, en raison de sa peur que le site soit détruit par Israël.

De nouvelles informations concernant Hisya, près de Homs, ont également été publiées. Selon des rapports étrangers, Israël a attaqué le site en novembre 2017.

La base, située à 30 kilomètres au sud de Homs a été utilisée pour la production de missiles iraniens de précision. Les missiles ont été produits dans une usine appartenant à un homme d’affaires libanais lié au Hezbollah, Abd Al Nur Shalan, qui a été mis sur liste noire par le département du trésor américain en 2015 en raison de ses liens avec les activités militaires du Hezbollah.

Selon les informations, Shalan agit sous le pseudonyme de Yasser Muhmad. Un autre homme d’affaires libanais, Abd Al-Kareem Ali, a également été mentionné dans le rapport en raison de ses liens avec l’industrie militaire iranienne et de sa coopération avec le Hezbollah en Syrie.

Contrairement à d’autres bases prétendument frappées par Israël, les installations de Hisya sont situées dans une zone industrielle civile.

Des experts militaires ont déclaré au journal koweitien que l’installation prouve que Téhéran a commencé à cacher ses activités militaires en Syrie, comme ils le font en Iran même, et qu’ils développent des armes syriennes dans des installations civiles telles que des centres de recherche agricole et technologique, comme ils l’ont fait au Liban. Là-bas, l’Iran a installé des usines et des bases pour le Hezbollah dans des zones industrielles situées entre des villes libanaises.

Source www.juif.org

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