Déclaration de la Maison – Blanche à l’issue de la rencontre de Joe Biden avec Abu Mazen: Joe Biden a déclaré que la position américaine est que Jérusalem est la capitale d’Israël et que les limites de souveraineté doivent être convenues dans le cadre de négociations permanentes entre Israël et les Palestiniens.
Les médias palestiniens ont résumé cette visite par les derniers mots de Biden à Abu Mazen : Jérusalem restera la capitale d’Israël. Le Hamas a déjà appelé à une approche « différente » suite à ces déclarations et à la normalisation entre Israël et les États arabes.
Pour l’Orient Le Jour, depuis la dernière visite en 2016 de Joe Biden, alors vice-président, un contexte régional radicalement nouveau
Mue par deux desseins complémentaires – le renforcement du front anti-iranien et le rapprochement entre l’État hébreu et Riyad –, cette visite est organisée dans un contexte fort différent de celui que Joe Biden a connu en tant que vice-président sous l’administration Obama. Son dernier voyage officiel en Israël date de 2016. L’État hébreu n’avait alors de relations diplomatiques assumées qu’avec deux États arabes, l’Égypte et la Jordanie. Galvanisé par son engagement dans la lutte contre l’État islamique ainsi que par la conclusion du plan d’action global commun (JCPOA) visant à restreindre drastiquement son programme nucléaire en échange d’un allégement des sanctions internationales à son encontre, l’Iran montait en puissance dans la région. Depuis, les priorités régionales ont été rebattues et les alliances se sont recomposées. L’administration Trump est passée par là, chapeautant solennellement la normalisation des relations entre Israël et quatre États arabes (les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Soudan et le Maroc), Abou Dhabi se trouvant aujourd’hui au cœur de la nouvelle architecture sécuritaire régionale en gestation. Dans ces conditions, Joe Biden est lui aussi à la recherche d’un legs à asseoir.
L’agence Wafa insiste sur les promesses de coopération et sur la dernière étape de la visite du Président Président Biden à l’église de la Nativité à Bethléem
« Le président Joe Biden lors d’une visite à l’intérieur de l’église a été reçu, relate l’agence palestinienne Wafa, par le patriarche grec orthodoxe de Jérusalem et de Jordanie, Theophilos III, le gardien de la Terre Sainte, Père Francesco Patton et son adjoint, le père Ibrahim Faltas, et le patriarche orthodoxe arménien, Nourhan Manougian. Le président américain a effectué une prière spéciale à l’intérieur de l’église, avant de partir. Le président Biden a également visité l’église latine Sainte-Catherine, adjacente à l’église de la Nativité, où une chorale d’enfants de l’école ‘Terra Santa’ a interprété plusieurs hymnes religieux. Le président Biden avait commencé sa visite officielle en Palestine, en visitant l’hôpital Augusta Victoria (Al-Mutala’a), dans la partie Est de Jérusalem, avant de se rendre dans la ville de Bethléem, où il a été reçu au palais présidentiel par le président de l’autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Les deux présidents ont tenu une séance d’entretiens sur les derniers développements politiques et les relations bilatérales, avant de tenir une conférence de presse conjointe. l’agence Wafa qui souligne à plusieurs reprises les bonnes intentions manifestées « Biden a en outre réitéré l’importance de favoriser un horizon politique et a noté que les États-Unis étaient prêts à travailler avec les Palestiniens, les Israéliens et les parties prenantes régionales vers cet objectif. Le président Biden a déclaré qu’afin de créer les conditions des négociations, il était important que toutes les parties évitent les mesures unilatérales. Le président Biden a réaffirmé la nécessité de préserver le statu quo historique sur les lieux saints de Jérusalem, reconnaissant le rôle crucial du Royaume hachémite de Jordanie en tant que gardien ». Mais l’agence ne mentionne pas la question de Jérusalem capitale d’Israël.
JForum – Groupe Israël Eternel – Wafa
