L’armée israélienne a annoncé de nouvelles fermetures de zones dans le sud du pays, alimentant les craintes d’une potentielle attaque de l’Iran. Ces mesures interviennent malgré le fait que le Hamas ne représente pas actuellement une menace significative, ses tirs de roquettes ayant été rares et limités depuis janvier. Les zones fermées incluent celles proches de la frontière avec Gaza, où les activités militaires sont renforcées.
Selon des informations recueillies, cette décision aurait été influencée par la pression exercée pour organiser des prières à grande échelle dans la région à l’occasion de Ticha’ beAv. L’armée israélienne estime que la participation pourrait atteindre jusqu’à 1 500 personnes, nécessitant ainsi des mesures pour garantir leur sécurité face à d’éventuelles menaces aériennes. Les fermetures visent aussi à éviter d’entraver les mouvements militaires dans des zones clés, telles que celles situées entre le carrefour d’Erez et Yad Mordechai, ainsi que d’autres zones stratégiques.
Ces tensions s’inscrivent dans le cadre d’un conflit prolongé entre Israël et le Hezbollah, soutenu par l’Iran. Ce conflit a récemment été exacerbé par la mort de 12 jeunes druzes à Majdal Shams, tués par le Hezbollah, et par la riposte israélienne qui a entraîné la mort de Fuad Shukr, chef militaire du Hezbollah. Israël a également été accusé d’avoir éliminé Ismail Haniyeh, chef politique du Hamas, lors d’une visite à Téhéran fin juillet, ce qui a conduit à des menaces de représailles de la part de l’Iran et du Hezbollah.
Les récents développements illustrent la complexité des tensions géopolitiques dans la région. Israël continue de prendre des mesures préventives pour assurer la sécurité de ses citoyens face aux menaces potentielles, tout en naviguant dans un climat d’incertitude et de danger accru. Ces actions soulignent l’importance d’une vigilance constante et d’une préparation stratégique dans une région en proie à des conflits persistants.
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