Il n’y a actuellement aucune indication selon laquelle Israël aurait été touché par la vague de cyberattaques, qui a frappé quelque 130.000 systèmes dans plus de 100 pays depuis vendredi, a annoncé samedi le principal responsable israélien de la cybersécurité.
Le responsable de l’Autorité nationale du Cyber d’Israël, Baruch Carmeli, a indiqué dans un communiqué qu’il n’existait actuellement « aucune indication » qui laisserait croire que les systèmes israéliens ont été compromis lors de ce que les experts de la cybersécurité ont décrit comme la « plus grande attaque de cyber » ayant jamais eu lieu.
« Depuis le début de l’offensive mondiale, l’Autorité israélienne de protection cybernétique a été en contact permanent avec les autorités du Cyber dans le monde entier et avec les autorités d’orientation compétentes dans l’économie afin de minimiser les dommages possibles résultant de l’attaque mondiale », peut-on lire dans la déclaration.
Carmeli a souligné qu’une évaluation définitive ne pourra pas être faite avant dimanche, dans la mesure où de nombreuses entreprises israéliennes n’exercent pas d’activité le Chabbath.
Il a ajouté que des directives de protection mises à jour avaient été publiées de même qu’il a exhorté toutes les organisations à « les mettre en œuvre immédiatement ».
Une vague de cyberattaques simultanées affectait une centaine de pays Chabbath, touchant des dizaines d’entreprises et d’organisations à travers le monde.
« L’attaque récente est d’un niveau sans précédent et exigera une investigation internationale complexe pour identifier les coupables », a indiqué Europol dans un communiqué.
Le parquet de Paris a ouvert vendredi une enquête après que le fleuron automobile Renault a été touché.
Des dizaines de milliers d’ordinateurs dans une centaine de pays, dont la Russie, l’Espagne, le Mexique ou l’Italie ont été infectés vendredi par un logiciel de rançon exploitant une faille dans les systèmes Windows, divulguée dans des documents piratés de l’agence de sécurité américaine NSA.
Le service public de santé britannique (NHS), cinquième employeur du monde avec 1,7 millions de salariés, semble avoir été la principale victime – et potentiellement la plus inquiétante en mettant en danger des patients – de ces attaques.
Source www.i24news.tv