Illustration : Les photos des 4 personnes « impliquées » dans le meurtre de Fakhrizadeh, parues en Iran
Les options de réponse iraniennes : préjudice causé aux ambassades ou aux communautés juives, tirs de roquettes et même préjudice aux responsables israéliens. Le New York Times a noté qu’Israël et l’administration Trump estiment que si l’Iran répond, « cela donnera à Trump une excuse pour attaquer avant la fin de son mandat ».
Alors que l’Iran ne se remet pas de l’assassinat du père du programme nucléaire du pays, le Dr Muhsin Fakhrizadeh, la possibilité de mesures de représailles est à l’ordre du jour. Cahn News a rapporté que l’une des options de représailles est une attaque contre une cible israélienne à l’étranger. Une autre option pour répondre à l’assassinat est de lancer des missiles au nord par l’intermédiaire des places iraniennes en Syrie.
Selon le rapport de Roi Sharon et Gili Cohen, Israël craint des représailles à son encontre à la lumière des accusations iraniennes, de sorte que l’alerte a été portée dans plusieurs ambassades. Dans le passé, après des assassinats attribués à Israël par des scientifiques nucléaires, un surcroit de précaution a été également imposé aux scientifiques israéliens. Cependant, selon une source israélienne, il est possible que la réponse iranienne cette fois, malgré les appels clairs, soit relativement modérée en raison du changement de président aux États-Unis.
News 12 a rapporté que la Force iranienne Qods a mis en place pendant des années des cellules terroristes dans toute l’Europe, l’Amérique du Sud et l’Extrême-Orient : des unités qui peuvent mener des attaques contre les ambassades israéliennes et contre les communautés juives du monde entier. L’Iran peut également agir contre les voies de navigation israéliennes dans la mer Rouge en tirant des roquettes, des kamikazes et des missiles de croisière depuis le Yémen, la Syrie, l’Irak, le Liban et Gaza.
Pendant cette période – au cours du dernier mois de Donald Trump à la Maison Blanche – il sera problématique pour l’Iran de répondre à l’assassinat. Téhéran ne veut pas donner au président sortant une raison de lancer une attaque contre eux qui pourrait leur nuire considérablement. Les Iraniens pensent peut-être déjà à l’administration Biden et à la perspective d’un retour à l’accord nucléaire. Ou alors cette fois-ci, l’assassinat de Fakhrizadeh a dépassé les mesures, au point qu’ils ne peuvent plus se retenir.
Suite à la liquidation, le Pentagone a annoncé qu’il renvoyait le porte-avions Nimitz au Moyen-Orient, un geste inhabituel puisqu’il était déjà dans la région dans le passé. Le Pentagone aurait prétendu qu’il n’y avait aucun lien avec les événements récents, citant la réduction des forces américaines en Afghanistan et en Irak comme raison de la décision, indiquant clairement qu' »il est sage d’avoir des capacités de défense supplémentaires dans la région pour résister à toute situation ».
Un article complet du New York Times a déclaré que «les Israéliens peuvent parier qu’ils sortiront victorieux de toute façon», quelle que soit la voie choisie par l’Iran. Si Téhéran choisit de ne pas prendre de mesures significatives en réaction à l’assassinat du scientifique nucléaire Muhsin Fahrizadeh, alors le mouvement dramatique – l’assassinat du chef du programme nucléaire iranien – a porté ses fruits. Si les Iraniens se vengent, cela donnera à Trump une excuse pour attaquer avant de quitter la Maison Blanche en janvier.
Il est possible, a-t-il été écrit, que ce soit exactement sur quoi parient Netanyahou, Trump et leurs conseillers. « Toute réaction pourrait se terminer par une action américaine, comme Trump l’avait envisagé il y a deux semaines », a estimé le New York Times. Ses conseillers l’ont donc persuadé de s’abstenir d’une telle attaque contre les sites nucléaires iraniens. Pendant ce temps, le personnel militaire américain a déclaré qu’il surveillait de près les forces de sécurité iraniennes après que l’Iran a menacé de représailles, mais n’a identifié aucun mouvement anormal de forces.
