Un responsable diplomatique israélien a révélé aujourd’hui qu’Israël considère les négociations récentes avec le Liban comme faisant partie d’une stratégie régionale plus large, visant à remodeler la dynamique du Moyen-Orient.
« La politique du Premier ministre a déjà changé le visage du Moyen-Orient, et nous voulons poursuivre cet élan pour parvenir à une normalisation avec le Liban. »
Ce responsable a ajouté :
« Tout comme le Liban a des revendications sur les frontières, nous en avons aussi. Nous allons en discuter. »
JDN
Des pourparlers en cours sur fond de médiation internationale
Ces déclarations interviennent alors que plusieurs rapports font état de négociations diplomatiques en cours depuis plusieurs mois entre Israël et le Liban, sous médiation internationale, afin d’aboutir à un accord sur la délimitation des frontières terrestres et maritimes.
Le représentant spécial du président Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a récemment déclaré dans une interview à Fox News que l’administration américaine cherche à élargir les Accords d’Abraham pour inclure le Liban et la Syrie.
« Nous voulons intégrer le Liban et la Syrie aux Accords d’Abraham, qui ont déjà été signés sous l’administration précédente avec quatre pays arabes. »
Israël voit au-delà d’un simple règlement des frontières
Le responsable israélien a souligné que ces discussions ne se limitent pas uniquement à la question des frontières, mais constituent une première étape vers une normalisation totale et une transformation des relations entre les deux pays.
Toutefois, il a précisé qu’Israël défendra ses intérêts dans la définition des frontières et présentera ses revendications dans le cadre des négociations.
Un possible changement géopolitique majeur
Les analystes diplomatiques estiment que si un accord est conclu avec le Liban, cela pourrait :
- Renforcer les efforts israéliens pour bâtir de nouvelles relations régionales.
- Réduire l’influence iranienne au Moyen-Orient, notamment à travers le Hezbollah.
Cet éventuel rapprochement entre Israël et le Liban s’inscrit ainsi dans une stratégie plus large de stabilisation et de coopération régionale, visant à redéfinir les alliances et les équilibres de pouvoir au Moyen-Orient.
