La littérature provenant de sources pro-Brexit révèle le manque partiel de souveraineté des États membres de l’UE. Les déclarations du Premier ministre hongrois Victor Orban pourraient apporter quelques informations supplémentaires.
Israël est la seule démocratie au Moyen-Orient. Comme tout ce qui est positif concernant ce pays, cela fait maintenant l’objet d’attaques directes et indirectes de la part d’ennemis externes et internes.
Tous les citoyens israéliens peuvent voter lors des élections à la Knesset, le parlement du pays. La Cour suprême est la plus haute autorité judiciaire. Aucun tribunal étranger ne peut annuler ses décisions. Israël dispose d’un contrôleur de l’État indépendant et d’un médiateur national. Les médias israéliens sont souvent extrêmement critiques à l’égard du gouvernement.
La liberté d’expression est garantie. Aussi regrettable que ce soit, les gens peuvent désigner des adversaires comme étant des “nazis” ou “néonazis”, sans grand risque d’être traduits en justice. Le Likoud, le plus grand parti politique israélien, comporte un nombre d’adhérents d’une magnitude qui correspond au parti conservateur britannique au pouvoir. Pourtant, la population du Royaume-Uni est plus de sept fois supérieure à celle d’Israël. Tous les membres du Likoud peuvent voter pour sa liste de parti.
La situation d’Israël reste précaire. L’Iran veut rayer Israël de la carte. Dans le monde musulman, en général, nombreux sont ceux qui pensent qu’Israël n’a pas le droit d’exister. Le principal objectif de la campagne de boycott, de désinvestissement et de sanctions en Occident est de mettre fin à l’existence d’Israël.
Dans de nombreux pays occidentaux, un nombre important de personnes ne veulent pas qu’Israël existe. Un sondage effectué en 2019 au Royaume-Uni a révélé que 5% des citoyens britanniques étaient en désaccord avec la déclaration : «Israël a parfaitement le droit d’exister».
Outre les agressions verbales directes qui prétendent qu’Israël n’est pas une démocratie, il existe également des attaques indirectes. La même étude a révélé qu’environ 20% de la population britannique pense qu’Israël est un État d’apartheid. Si cela était vrai, Israël ne pourrait pas être démocratique. Les ennemis d’Israël sont aidés dans le montage de ces fausses accusations par certains Israéliens, juifs et arabes. Si Israël était vraiment un État d’apartheid, ces gens croupiraient dans les prisons. Les Palestiniens ne seraient pas, non plus, autorisés à être soignés dans les hôpitaux israéliens généraux.
Aucune démocratie parfaite n’existe. Israël ne fait pas exception. Une limitation justifiée de la démocratie relève de la nécessité pour un pays de se défendre. Israël a beaucoup d’ennemis violents. Pour se défendre et éviter les meurtres de terroristes, Israël doit exercer un certain contrôle sur ses voisins palestiniens. Ceux qui se trouvent en Cisjordanie sont dirigés par l’Autorité palestinienne, qui récompense généreusement les meurtriers d’Israël et finance les familles de ces meurtriers et des terroristes emprisonnés. Le Hamas, dirigeant à Gaza, est encore pire.
Les États membres de l’Union européenne ne peuvent pas respecter les même caractéristiques démocratiques qu’Israël. Ils ne peuvent pas déterminer pleinement leurs propres lois et politiques. Leurs parlements ne sont pas la plus haute autorité décisionnelle. Les traités conclus par les membres de l’UE l’emportent sur les questions de fond relatives aux lois de ces États.
LA RÉPONSE TYPIQUE à cette analyse est que la «mise en commun de la souveraineté» et la limitation des pouvoirs des parlements nationaux ont été volontairement acceptées par les États membres de l’UE. Une autre revendication est que la souveraineté n’a potentiellement été abandonnée que temporairement. Les États membres peuvent décider de quitter l’UE. La polarisation et le chaos politique provoqués au cours du processus du Brexit, au Royaume-Uni, depuis les deux dernières années illustrent le coût social de la sortie de l’UE et son fardeau pour la démocratie.
Les partisans du Brexit prétendent, à juste titre, que de nombreuses décisions importantes concernant la souveraineté de leur pays ont été transférées à des étrangers et que, dans l’Union européenne, l’Allemagne dispose de beaucoup trop de pouvoirs. C’est particulièrement vrai, en ce qui concerne les nombreuses questions pour lesquelles l’unanimité des États membres n’est pas requise. Les bureaucrates bruxellois non élus peuvent prendre des décisions qui affectent les pays membres.
Certaines décisions des tribunaux des pays membres peuvent être annulées par la Cour de justice de l’Union européenne. Les juges de cette cour sont, pour la plupart, des ressortissants d’autres pays, et non du pays où un appel est interjeté devant ce tribunal supranational. Les pays membres de l’UE ne sont donc pas pleinement souverains dans ce domaine.
Un petit exemple illustre la nature intrusive des politiques de l’UE dans certains domaines. L’UE a établi des normes de qualité des eaux de surface que ses membres devront respecter en 2027. Cela peut avoir un sens pour les rivières traversant des frontières. Cependant, il fait également référence aux lacs nationaux et aux petites eaux, telles que les canaux courts, les étangs et même les fossés d’eau. Si ces normes ne sont pas respectées, l’UE peut infliger de lourdes amendes. Une étude néerlandaise récente a révélé que 99% des eaux de surface néerlandaises ne répondent pas aux normes de l’UE. Les citoyens néerlandais pourraient raisonnablement s’attendre à ce que cette question puisse être réglée librement au niveau national.
Bruxelles a même essayé d’imposer une règle selon laquelle les pays de l’UE devaient accueillir des demandeurs d’asile d’autres États membres. Quelques pays se sont rebellés parce qu’ils avaient compris que la règle pourrait autoriser les musulmans à entrer dans leur pays de manière non sélective et que certains d’entre eux pourraient être des personnes extrêmement dangereuses. Plusieurs milliers de musulmans et néo-convertis vivant dans les États membres de l’UE ont rejoint Daesh, l’une des organisations terroristes les plus criminelles au monde.
La littérature provenant de sources pro-Brexit révèle le manque partiel de souveraineté des États membres de l’UE. Les déclarations du Premier ministre hongrois Victor Orban pourraient apporter quelques informations supplémentaires.
Ce qui précède ne concerne même pas l’argumentation concernant d’autres questions sur lesquelles certains États membres de l’UE sont également moins démocratiques qu’Israël. Une telle analyse devrait inclure l’existence de zones de non-droit et la piètre performance de la police et de la justice de ces pays.