C’est un nouveau tour de vis sécuritaire qui vient d’être adopté par la Knesset. Le Parlement israélien a voté des sanctions drastiques visant à réprimer l’aide apportée aux travailleurs palestiniens en situation irrégulière sur le territoire.
Désormais, quiconque aura hébergé, transporté ou employé un migrant clandestin palestinien risquera des peines de prison ferme pouvant aller jusqu’à 7 ans, ainsi que de lourdes amendes. Un durcissement inédit qui fait de ces délits l’un des plus sévèrement réprimés par le code pénal hébreu.
Au cœur de ce texte controversé, l’instauration pour 3 ans de peines minimales obligatoires, ôtant toute marge d’appréciation aux juges. Une mesure d’exception qui vise à systématiser les poursuites, en particulier à l’encontre de la minorité arabe israélienne accusée de faciliter ces migrations illégales.
Ses initiateurs invoquent la nécessité de consolider l’ « étanchéité » du territoire face aux menaces terroristes, en référence aux attentats perpétrés récemment. Mais cette loi est aussi dénoncée par ses détracteurs comme une nouvelle pierre dans l’édifice d’un présumé « apartheid » israélien.
Au-delà des vives polémiques, ce durcissement illustre la détermination du gouvernement à lutter contre l’immigration palestinienne clandestine, érigée en défi sécuritaire et identitaire majeur. Une priorité qui pourrait encore se renforcer si les tensions restent vives avec les Territoires occupés.
Jforum.fr
Cette Loi est une bonne chose mai sil faudra des controles envers les entrepises qui emplois ses palestiniens sans visa, il faut les comdanes avec severiter, car se sont des criminels pour gagner de l’argens.