Par Gally pour Dreuz
L’État d’Israël est assiégé militairement, diplomatiquement et idéologiquement.
Entouré d’ennemis qui déclarent ouvertement leur intention de le détruire et assailli par une campagne mondiale de diffamation déguisée en « défense des droits de l’homme », Israël doit protéger non seulement ses frontières, mais aussi l’intégrité de son récit national.
Ainsi, lorsque deux députés travaillistes britanniques – Abtisam Mohamed et Yuan Yang – ont atterri à l’aéroport Ben Gourion dans le but déclaré d’ »observer la situation », les autorités israéliennes ont eu tout à fait raison de les refouler et avaient l’obligation morale de le faire.
Ce n’était pas une visite diplomatique. Il s’agissait d’une incursion hostile en costume-cravate. Les députés britanniques n’avaient pas plus besoin de servir d’observateurs étrangers en Israël que les membres israéliens de la Knesset n’ont besoin de servir d’observateurs étrangers au Royaume-Uni.
Un long passé d’incitation anti-israélienne
Abtisam Mohamed et Yuan Yang ne sont pas des acteurs de bonne foi. Mme Mohamed a accusé Israël de « nettoyage ethnique », de « crimes de guerre » et d’ »apartheid », et a publiquement appelé à une révision des relations entre le Royaume-Uni et Israël en raison de ce qu’elle affirme être des « atrocités » israéliennes à Gaza et en Cisjordanie.
Yuan Yang, quant à elle, est une fervente partisane du mouvement BDS, une campagne de guerre économique qui vise à détruire le seul État juif du monde. Elle a réclamé des sanctions contre les responsables israéliens et a répété des discours directement inspirés des apologistes du Hamas.
Il ne s’agit pas de parlementaires impartiaux. Ce sont des activistes bénéficiant de l’immunité parlementaire, qui se rendent dans une zone de guerre pour recueillir des munitions pour les ennemis d’Israël.
« Délégation officielle » ? Un mensonge avéré
Les deux députés ont affirmé qu’elles faisaient partie d’une « délégation parlementaire britannique officielle ». C’était un mensonge. Non seulement le ministère britannique des affaires étrangères n’a pas participé à l’organisation de leur voyage, mais il n’était même pas au courant qu’elles s’y rendaient.
Les gardes-frontières israéliens les ont interrogés à juste titre à leur arrivée. La conclusion ? Leur véritable intention était de « documenter les activités des forces de sécurité israéliennes et de répandre la haine anti-israélienne ». En d’autres termes, collecter du matériel pour la prochaine série de calomnies et de campagnes de propagande. Ce n’était pas une visite. Il s’agissait d’une mission malveillante.
Les nations souveraines fixent les conditions – et le Royaume-Uni le sait
L’agitation prévisible du ministère britannique des affaires étrangères n’est pas seulement hypocrite, elle est risible.
Le ministre des affaires étrangères, David Lammy, a qualifié cette décision d’ »inacceptable » et de « profondément préoccupante ». Mais le Royaume-Uni a interdit l’accès à d’innombrables personnes pour des motifs bien moindres.
En 2009, la Grande-Bretagne a interdit à Moshé Feiglin, membre de la Knesset, d’entrer dans le pays en raison de ses opinions nationalistes, alors qu’il ne représentait aucune menace pour la sécurité nationale. La même année, le Royaume-Uni a refusé l’entrée au politicien néerlandais Geert Wilders, citant ses critiques de l’islam comme un danger pour « l’harmonie de la communauté ».
Soyons clairs : le Royaume-Uni a exclu des membres élus de démocraties amies pour leurs opinions politiques. Et pourtant, il demande maintenant à Israël de dérouler le tapis rouge pour les législateurs qui soutiennent des mouvements comme le BDS, dont le but ultime est la destruction d’Israël ?
Israël n’est pas obligé d’accueillir des fonctionnaires étrangers qui travaillent à son démantèlement depuis l’étranger.
L’impératif moral : Pas d’entrée pour les saboteurs
Israël est en pleine guerre, non seulement sur le champ de bataille, mais aussi dans l’arène mondiale de l’information.
Mohamed et Yang soutiennent des récits qui encouragent les terroristes et sapent le droit d’Israël à se défendre. Les laisser entrer reviendrait à autoriser un sabotage idéologique ayant un impact très réel sur la sécurité nationale.
Tout pays souverain a le droit de se défendre contre des agitateurs étrangers, et plus encore lorsque ces agitateurs se présentent avec des titres officiels qui renforcent encore leurs arrière-pensées.
Conclusion
Il n’y a aucune raison pour qu’Israël accueille des personnes qui cherchent activement à lui nuire. Pas maintenant. Jamais.
Abtisam Mohamed et Yuan Yang sont venus pour salir, pour délégitimer et pour repartir avec des éléments de langage conçus pour les activistes anti-israéliens de leur pays. La décision d’Israël de les interdire n’était pas seulement prudente, elle était juste.
Le monde peut critiquer autant qu’il veut. La première obligation d’Israël est de se défendre. Et sur ce point, il ne peut y avoir de compromis.