Selon des sources à la Maison Blanche, la principale préoccupation concerne une attaque lancée et étendue par Israël contre le Hezbollah, qui pourrait entraîner toute la région dans une guerre.
JDN – Elhanan Tolédano
Les responsables de la Maison Blanche et du Département d’État continuent de surveiller l’escalade à la frontière nord d’Israël, a rapporté le Washington Post aujourd’hui (mercredi). Selon les sources, la principale préoccupation concerne une attaque lancée et généralisée par Israël contre le Hezbollah, qui pourrait entraîner toute la région dans une confrontation.
« Le risque qu’Israël lance une attaque ambitieuse n’a pas disparu un seul instant », a estimé l’une des sources interrogées par le journal. Selon lui, « la décision de retirer des milliers de soldats de la bande de Gaza permettra à Israël de transférer des ressources vers la campagne dans le nord ».
Pendant ce temps, la scène nord reste tendue, même aujourd’hui, du fait des éliminations au Liban. Ce soir, un membre de la force Radwan, l’unité d’élite du Hezbollah, a été tué dans le quartier général de l’organisation, qui a été bombardé dans le village de Shoba, au sud du Liban, lors d’une vague d’attaques aériennes contre le village.
Dans le même temps, le Hezbollah a annoncé qu’un membre de l’organisation avait été tué à son domicile du village de Shuba-Naber Ahmed al-Qadri, connu sous le nom d’« Abou Ali », décédé « alors que sa main était en route vers Jérusalem ». Selon un rapport publié au Liban, « Abou Ali » était un commandant sur le terrain de l’organisation terroriste. Le Hezbollah a déjà annoncé 159 morts dans ses rangs depuis le début de la guerre.
