Il ne fait aucun doute que la sécheresse qui règne en Erets Israël n’est pas faite pour arranger les choses : normalement, au mois de novembre, il aurait déjà du pleuvoir, ce qui aurait fait diminuer les risques d’incendies de forêts. Mais ce n’est pas le cas, il n’a plu jusqu’à présent qu’une seule fois, ce qui n’a pas suffit pour réduire ces risques. S’est ajouté à cela un vent d’Est très fort, et très sec, ce qui n’a pas été fait pour arranger les choses.
Au départ, les pompiers et les forces de police ont encore parlé de négligence. Mais la multiplication des incendies, et leur surprenante localisation dans les principaux centres urbains du pays, ont fini par engendrer une autre conclusion : il ne peut s’agit que d’actes criminels, ainsi que nous l’avons déjà dit voici plusieurs jours. A présent, même le Premier ministre l’a dit, face aux flammes s’élevant à ‘Haïfa : nous nous trouvons face à une intifada des incendies !
Il est vrai, toutefois, que la prudence que l’on a pu constater d’imputer ces incendies à des actes de terrorisme peut être comprise dans la mesure où, tant que l’on peut éviter d’ajouter du napalm à l’incendie, on l’évite… Mais quand cela devient par trop flagrant, il est stupide de cacher la réalité. On compte déjà quelques 13 arabes interpellés à ce titre.
De plus, par ci et par là, entre autres à Beth Méïr, dans les monts de Judée, des pyromanes ont été attrapés sur le terrain, ce qui va permettre de mieux comprendre ce phénomène – bien que ce ne soit pas très sorcier : pour les Arabes, le respect de la nature et de l’écologie n’a aucun sens ; d’un autre côté, ils ont été « vexés » du fait qu’on ait songer à leur interdire l’usage du muezzin à trop haut volume, et cela suffit pour ruer dans les brancards et pour lancer la présente série d’actes criminels.
Bien entendu, divers messages passent sur les sites sociaux, du côté arabe, applaudissant face à ces incendies, et les mettant sur le compte de l’audace israélienne de vouloir faire réduire le ton des appels à la prière, mais cela ne signifie pas un aveu de culpabilité : les arabes utilisent tout incident qui se déroule du côté juif pour le mettre en relation avec les éventuels brimades qu’ils reçoivent.
Par chance, on ne déplore pas de victimes, juste des dégâts matériels – immenses. Et les livres de kodech d’une institution d’étude de Tora brûlés.
Diverses réflexions ont été émises du côté juif quant à ce qu’une telle mauvaise période peut vouloir signifier sur le plan spirituel, mais il est difficile d’en tenir compte, d’autant plus que, pour l’instant, aucune haute autorité religieuse ne s’est prononcée. On parle de l’augmentation éhontée de la profanation du Chabbath, en particulier. Ce qui est un point tout à fait juste, mais est-ce ainsi que l’on peut expliquer ce qui se passe ? Nous n’avons pas de prophètes parmi nous…