Herzog critique la déclaration du procureur de La Haye : « Toute tentative d’établir un parallèle entre ces terribles terroristes et le gouvernement israélien démocratiquement élu – qui agit strictement selon les principes du droit international – est scandaleuse ».
Be’hadré ‘Harédim – Méir Gilboa – Président Yitzhak Herzog Photo : Amos Ben Gershom/L.A.M
Le président Yitzhak Herzog a vivement réagi à la demande du procureur du tribunal pénal de La Haye d’émettre des mandats d’arrêt contre le Premier ministre Netanyahou et le ministre de la Défense Galant, parallèlement aux dirigeants du Hamas.
Le président a écrit sur le réseau X : « L’annonce du procureur est plus que scandaleuse et montre à quel point le système judiciaire international risque de s’effondrer. De mauvaise foi, cette décision unilatérale représente une mesure politique unilatérale qui encourage les terroristes dans le monde entier, et viole toutes les règles fondamentales du tribunal ».
Herzog écrit : « Toute tentative d’établir un parallèle entre ces terribles terroristes et le gouvernement démocratiquement élu d’Israël – qui agit strictement selon les principes du droit international – est scandaleuse. Nous n’oublierons pas nos otages dont le retour en toute sécurité devrait être la principale préoccupation de toute la communauté internationale. Nous espérons que tous les dirigeants du monde libre condamneront catégoriquement cette mesure et la rejetteront fermement.
« Les dirigeants du Hamas sont des dictateurs oppressifs coupables de massacres et d’enlèvements massifs d’hommes, de femmes, d’enfants et de bébés », écrit le président. « Toute tentative d’établir un parallèle entre ces horribles terroristes et le gouvernement israélien démocratiquement élu – agissant pour remplir pleinement son devoir de protéger et de défendre ses citoyens, tout en adhérant aux principes du droit international – est scandaleuse et ne devrait pas être acceptée. »
En conclusion, il a écrit : « Nous n’oublierons pas qui a déclenché cette guerre et qui a massacré, brûlé, brutalisé et kidnappé des civils et des familles innocents. Nous n’oublierons pas nos personnes enlevées dont le retour en toute sécurité devrait être la principale préoccupation de la communauté internationale. On peut s’attendre à ce que tous les dirigeants du monde libre condamnent catégoriquement cette décision et la rejettent fermement. »