Une promenade dans les environs de Jérusalem ? Quelque chose de « rapid » ? Une colline porte ce nom, allons-y !
Pour s’y rendre, il faut se diriger vers le bourg de Abou Goch, au nord de la route entre Jérusalem et Tel Aviv, puis, au milieu de la montée, prendre sur la droite en direction de Nataf. Après avoir emprunté la route qui y mène, il faut s’arrêter au bout d’un bon kilomètre, du côté droit (et non à gauche, où s’ouvre un chemin différent), avec une route forestière marquée en noir.
Il est possible de stationner là. Ce sentier part doucement vers le nord, avant d’effectuer un virage, et de suivre le na’hal que l’on surplombe, le na’hal Kefira, dont le nom émane du Tanakh (Yehochoua’/Josué 9,17 entre autres).
Après avoir longé le haut d’Abou Goch et Ma’alé ha’hamicha, nous distinguerons face à nous un grand bourg arabe et, sur sa gauche, le Har Kefira. Le mur de séparation qui passe à proximité du bourg est très visible, et il poursuit son chemin vers le Nord-Ouest.
Pour notre part, nous suivons le chemin, qui nous mène directement vers l’Ouest. Il reste au même niveau presque tout le temps, tout en descendant doucement vers la fin, quelque cent mètres avant notre arrivée à la route de Nataf.
Environ trois cents mètres auparavant, nous pouvons distinguer vers le bas diverses vieilles constructions, situées en fait face à la source du Na’hal Kefira. C’est un endroit très fréquenté.
Arrivés à la fin du chemin, nous pouvons bien entendu revenir par la route à notre point de départ, mais il est conseillé de traverser la route, et de suivre le chemin qui s’ouvre à nous. Après le monument érigé en souvenir du judaïsme polonais (tout comme plusieurs cours ‘hassidiques et Yechivoth en Erets Israël), le chemin forestier nous conduit à une ferme où on élève des chèvres. A conseiller à tout âge !
La promenade elle-même prend environ trois quarts d’heure, mais bien entendu, tout dépendra de la rapidité avec laquelle nous parviendrons à retourner à la voiture.
Un chemin plus rapide permet de couper le Har Rapid par le haut, mais nous l’avons évité.
