Gaza : Israël agit pour «qu’il y ait le moins possible de victimes civiles», soutient Bernard-Henri Lévy

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Par Alexandre Bourcier – Le Figaro

«La réponse d’Israël à Gaza est mesurée» pour Bernard-Henri Lévy
Dans Le Figaro La Nuit, Bernard-Henri Lévy a défendu la réponse israélienne face au conflit à Gaza. L’intellectuel et essayiste s’efforce de nuancer les critiques envers Israël, soulignant la «mesure» de la réponse militaire et la responsabilité partagée des acteurs régionaux dans la prolongation de la guerre.
Dans le cadre du Figaro La Nuit, Bernard-Henri Lévy s’est livré à une défense de la politique israélienne qui, tout en reconnaissant la gravité des pertes humaines, a tenu à faire entendre une autre voix dans le concert des condamnations. Pour lui, la réponse d’Israël est «mesurée», et si l’on veut bien y regarder de près, non dépourvue d’humanité.
La stratégie militaire israélienne, d’après lui, n’est pas celle d’un acharnement aveugle. «Il y a un peu de tirs israéliens qui ne soient pas littéralement mesurés dans le but et l’intention qu’il y ait le moins possible de victimes civiles à chaque fois», affirme-t-il. À ses yeux, Tsahal, avec ses soldats formés au droit, constitue une machine à défendre son peuple tout en respectant les principes d’une guerre «juste», en réponse à la tragédie du 7 octobre. Des légistes dans les bataillons, capables d’interrompre une frappe si celle-ci est susceptible de toucher des innocents, voilà selon lui la preuve que la machine de guerre israélienne ne fonctionne pas sur l’automatisme de la violence.

Pour Bernard-Henri Lévy, l’indignation mondiale semble sélective. Tandis que les appels au cessez-le-feu affluent, souvent à l’encontre d’Israël, il regrette que personne ne daigne exercer la même pression sur les parrains du Hamas, ces pays qui, de l’Iran à la Turquie, portent une part de responsabilité dans le prolongement de la guerre. «On a demandé à Israël de cesser les combats, mais jamais, jamais au Hamas», déclare-t-il avec une pointe d’irritation contenue, comme si la justice internationale avait laissé passer un évident double standard.

Pourtant, derrière cette analyse de la situation, l’essayiste n’oublie pas l’ampleur des souffrances humaines, prenant soin de rappeler que ces souffrances, du côté palestinien comme israélien, résultent d’une situation dramatique. Mais là où certains voient un dénouement possible dans un cessez-le-feu immédiat, BHL voit l’opportunité d’une victoire morale pour le Hamas, qui brandirait son triomphe comme une victoire non seulement sur Israël, mais aussi sur tout l’Occident.

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