De nombreux partis de la coalition oscillent dans les sondages autour du pourcentage de blocage et maintenant Gafni et Lapid lancent un mouvement qui les ramènera à la prochaine Knesset avec certitude.
JDN – Benjamin Berger
Selon de récents sondages, le bloc des partis de droite et des partis orthodoxes atteint ensemble soixante sièges, un nombre insuffisant pour former un gouvernement orthodoxe et la droite, mais l’espoir existe toujours en raison de la situation problématique des partis de gauche.
Les sondages montrent qu’au moins un parti ne franchira pas avec certitude le pourcentage de blocage, les autres partis se rapprochant du nombre élevé actuellement requis pour réussir à se faire élire à la Knesset : 3,25 %, soit quatre sièges.
Si le bloc des partis de la coalition se désintègre et que 2 partis ne dépassent pas le pourcentage de blocage, il y a plus de chance pour la droite et les orthodoxes de former le prochain gouvernement, mais justement ici une coopération surprenante se noue entre Moshe Gafni de Degel HaTorah et Yair Lapid de Yesh Atid.
Cela permettra aux quatre partis de la coalition oscillant autour du pourcentage de blocage d’entrer avec certitude à la prochaine Knesset, fermant ainsi la porte à la seule et dernière chance de former un gouvernement de droite dans lequel les partis orthodoxes sont les principaux partenaires.
Le commentateur politique Amit Segal a écrit à ce sujet dans sa chronique hebdomadaire publiée dans le journal Yedioth A’haronoth que « le gouvernement reconnaît son principal problème dans le pourcentage de blocages autour de lui, du fait de la situation de Yamina, de Yikva ‘hadacha, de Méretz et Ra’am ».
« Par conséquent, ils envisagent de faire descendre, avant même la dispersion, le seuil à deux pour cent. » Segal a écrit que « Netanyahou a entendu et a été horrifié : lors des derniers tours, son camp a brûlé des centaines de milliers de voix, pourquoi risquer cela à nouveau ? »
Vous voyez bien que les politiciens savent parfaitement conjuguer le verbe tambouiller à tous les temps!
Je tambouille,
Tu tambouilles,
Il tambouille,
Nous tambouillons,
Vous tambouillez,
Ils tambouillent (cette formule est la plus usitée),
Je ne vois rien du tout, mais je crois comprendre que ce mot est négatif. Or le fait de tenter de trouver des solutions de cet ordre fait très exactement partie du travail de politiciens, et a priori je ne comprends pas pourquoi les critiquer.