« Israël a utilisé des otages pour légitimer le fait de tuer, blesser, mutiler, affamer et traumatiser les Palestiniens de Gaza »
La rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens, Francesca Albanese, a dénoncé l’opération israélienne de samedi à Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, qui a permis la libération des otages Noa Argamani, Almog Meir Jan, Andrey Kozlov et Shlomi Ziv, kidnappés le 7 octobre au festival de musique Nova.
« Je suis soulagé que quatre otages aient été libérés », a écrit Albanese sur X, ajoutant néanmoins que « Cela n’aurait pas dû se faire au détriment d’au moins 200 Palestiniens dont des enfants, tués et plus de 400 blessés par Israël et des soldats prétendument étrangers, alors qu’ils se cachaient perfidement dans un camion d’aide humanitaire ».
« Israël a utilisé des otages pour légitimer le fait de tuer, blesser, mutiler, affamer et traumatiser les Palestiniens de Gaza. Et tout en intensifiant la violence contre les Palestiniens dans le reste du territoire occupé et en Israël », a-t-elle prétendu. « Israël aurait pu libérer tous les otages, vivants et intacts, il y a huit mois, lorsque le premier cessez-le-feu et l’échange d’otages ont été mis sur la table. Pourtant, Israël a refusé afin de continuer à détruire Gaza et les Palestiniens en tant que peuple », a soutenu Albanese. Selon elle, cette opération de sauvetage des otages avait une « intention génocidaire qui s’est transformée en action. C’est clair comme de l’eau de roche ».
Francesca Albanese est connue pour son parti pris anti-israélien de longue date et ses positions antisémites. Elle a plusieurs fois accusé Israël d’être responsable de la mort de Palestiniens, notamment lors de la bousculade géante causée par la prise d’assaut d’un convoi humanitaire en mars, alors même que des preuves irréfutables innocentaient les soldats israéliens. Quelques semaines plus tard, elle a présenté un rapport accusant Israël de « génocide ». Elle a soutenu le Hamas après le 7 octobre, niant la nature antisémite du massacre ainsi que le droit d’Israël à se défendre. En 2022, elle s’insurgeait contre le « lobby juif » mondial, reprenant les tropes antisémites classiques.
Source : I24News