La mosquée Es-Sunna de Sète, dans le sud de la France a été fermée par la préfecture de l’Hérault, dans le cadre de l’Etat d’urgence, après une perquisition.
Selon les services de la préfecture, la fermeture de la mosquée a été motivée du fait que son responsable suivait les préceptes de l’islam :
- rejet de la laïcité car elle est punie de mort par le Coran,
- refus de la la démocratie car la loi vient d’Allah et non des hommes, et
- récitation des prières quotidiennes qui sont des appels à la discrimination entre chrétiens Juifs et musulmans et à la haine des infidèles, selon la sharia.
Dans un communiqué, le ministère de l’Intérieur a expliqué que ce qui était enseigné dans cette mosquée est « contraire aux valeurs de la République ». Le ministère dit vrai : l’ensemble de l’islam, du coran et de la loi islamique, la sharia, est contraire aux valeurs de la République.
Selon Matthias Fekl, le ministre de l’Intérieur, la mosquée était fréquentée par des bons musulmans, qui voulaient appliquer le coran comme Allah l’ordonne, ce qui est incompatible avec la République. Certains fidèles y prônaient également le jihad et cherchaient à se rendre en Irak ou en Syrie pour combattre avec l’Etat islamique : si Mahomet était contemporain, il serait le leader d’ISIS.
Laissés en liberté, certains fidèles de la mosquée avaient d’ailleurs été mis en examen récemment pour « association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste ».
Le problème n’est pas abordé, et ne le sera pas, mais tout musulman pieux qui pratique l’islam dans les règles se met en infraction avec la loi française et doit rejeter les valeurs de liberté, égalité et fraternité, de liberté religieuse, d’égalité entre les sexes, de tolérance envers les religions non-musulmanes et les athées.
La mosquée a été fermée parce qu’elle applique l’islam, tout simplement.
© Christian Larnet pour Dreuz.info.
Source : rfi.fr