L’an dernier, le gouvernement britannique a accordé 25 millions de livres anglaises à l’attention de l’Autorité palestinienne, sans oublier 272 millions d’euros de la part de la CEE. Une enquête d’un journal anglais a permis de savoir ce que devenaient ces importantes subsides : des écoles portant le nom de terroristes, et dans lesquelles les charmants élèves sont éduqués à tirer sur des « soldats israéliens », face au drapeau palestinien. Un enseignant de ‘Hévron : « Il faut éduquer nos jeunes à frapper Israël au nom de Allah » !
Le Mail on Sunday est le journal qui a soulevé le voile sur la hauteur des sommes accordées, et sur le genre d’institutions qui en profitent. Cet article s’inscrit en fait dans une série d’autres, dans lesquels ce vénérable media vient faire le point sur l’utilisation de fonds prélevés sur le trésor public et arrivant à des endroits pour le moins douteux. La fois précédente, c’étaient des terroristes et leurs familles qui se sont avérés être la destination de tels fonds.
Se basant sur divers rapports, dont l’un émanant du Palestian Media Watch, ce journal a montré que 24 écoles profitant de ces sommes portent les noms de terroristes ayant tué des dizaines d’Israéliens. 4 d’entre eux sont nommés d’après le responsable du massacre des sportifs de Munich, Abou Dawid.
Les rencontres sportives palestiniennes portent souvent le nom de tels terroristes, tels ce jeune de 13 ans qui a frappé avec un couteau deux autres jeunes Juifs à Pisgat Zeèv.
Des séances de théâtre viennent compléter le tableau, quand des exécutions d’Israéliens sont représentées.
Les directeurs d’école ont reconnu présenter au préalable des programmes qui pouvaient plaire à leurs financiers, tout en les changeant au courant de l’année pour emprunter une direction quelque peu différente.
Une école de jeunes filles de ‘Hévron porte le nom de ‘Halil al Wazir, responsable de la mort de 125 Israéliens, avant d’être abattu à Tunis. Dalel Mougrabi sert également d’enseigne à une autre école de jeunes filles, elle qui était responsable de la mort de 13 enfants sur la route côtière en 1978.
Mais un des éducateurs a déclaré ne pas voir de problème à user de tels noms pour des écoles. « Tant que la conquête continue, nous ne pouvons pas faire autre chose que d’encourager la violence », a-t-il déclaré.
Le gouvernement britannique a répondu en insistant sur l’importance qu’il voyait à une vie en commun et à la tolérance.
Dont acte.