Nous nous sommes faits l’écho de la démarche assez originale en provenance de la municipalité de Elad: les services officiels de la santé ont décidé que, du fait de l’augmentation forte des cas de personnes atteintes par le virus, la ville rentrerait en confinement, mais la municipalité a protesté, car en vérité, neuf autres villes du pays souffrent également de ce phénomène, quand leurs chiffres relatifs au nombre des habitants sont plus inquiétants encore. Dont Tel Aviv… Alors, pourquoi la ville orthodoxe de Elad doit-elle être fermée, alors que Tel Aviv, pour autant que l’on sache, ne l’est pas !
Le maire de la ville, Israël Porouch, s’est donc tourné vers la haute cour du pays, contre les services officiels et les ministères concernés, pour exiger que cette mesure soit levée. La séance a eu lieu ce matin. Et ? Erreur de la part de la ville d’Elad, que de penser que la haute cour puisse faire justice, comme d’habitude ! Que dire ? L’impression est, depuis fort longtemps, que quand cette instance doit prendre une décision qui concerne le monde de la Tora, elle n’est pas capable de rester objective, et de donner raison à cette partie de la population (ceci est vrai dans nombre d’autres domaines, mais la présente question n’est qu’un exemple parmi d’autres). En bref, non, continuez donc à rester confinés, vous autres confinateurs diplômés.
C’est tout, et cela s’arrête là ? Non : les députés orthodoxes, sous l’initiative du rav Moché Gafni, veulent la semaine prochaine monter sur les barricades et obtenir un changement radical de direction de la part des instances officielles, afin que si dans des conditions définies, une ville doit se mettre en confinement, que cela soit fait, quand bien même cela concerne Tel Aviv ou Jérusalem !
A suivre.
