Le Premier ministre Netanyahou a tenu une série de discussions approfondies sous sa présidence et a approuvé le départ demain de la délégation israélienne pour le sommet à Doha, dirigée par le chef du Mossad. Netanyahou a également élargi le mandat de la délégation. Les chefs du système de sécurité ont souligné que le temps pour conclure un accord s’épuisait.
JDN
En prévision du sommet qui se tiendra demain (jeudi) à Doha, capitale du Qatar, concernant les négociations pour un accord sur les otages, le Premier ministre Benyamin Netanyahou a approuvé plus tôt aujourd’hui le départ de la délégation israélienne pour Doha, ainsi que le mandat pour mener les négociations.
Le Premier ministre Netanyahou a dirigé une série de trois discussions approfondies à la Kirya à Tel Aviv en vue du départ de la délégation israélienne. Le bureau du Premier ministre a indiqué que les discussions ont débuté à 11 heures du matin et se sont terminées aux alentours de 18 heures. Ont participé aux discussions le ministre de la Défense Yoav Galant, le ministre Dermer, le chef de Shas Aryeh Derhy ainsi que les chefs du système de sécurité.
L’équipe de négociation sera dirigée par le chef du Mossad, Dedi Barnea, et inclura le chef du Shin Bet Ronen Bar, le commandant de l’effort de renseignement sur les prisonniers et les disparus de Tsahal Nitzan Alon, ainsi que le conseiller politique du Premier ministre Ofir Finkel.
Selon le journaliste Barak Ravid, le Premier ministre Netanyahou a légèrement élargi le mandat donné à l’équipe de négociation pour l’accord sur les otages, selon deux hauts responsables israéliens au courant de la question.
Les responsables ont indiqué que « Netanyahou a donné un « mandat raisonnable » qui justifie le déplacement pour le cycle de discussions au Qatar. Selon eux, la flexibilité accordée par Netanyahou concernant les positions qu’Israël présentera permet de mener des négociations et d’avancer, mais il n’est pas certain que cette flexibilité soit suffisante pour conclure un accord », selon Ravid.
Lors des discussions, les chefs du système de sécurité ont souligné dans un document écrit remis au Premier ministre que le temps pour conclure un accord s’épuisait et ont insisté sur le fait que retarder ou s’entêter sur certaines positions dans les négociations pourrait coûter la vie aux otages. Les responsables ont donné en exemple l’annonce récente du groupe terroriste Hamas sur un otage tué en captivité ainsi que sur la blessure de deux autres otages.
Le journaliste Barak Ravid a également rapporté qu’un haut responsable israélien a déclaré qu’au cours de la discussion « le lien entre une attaque potentielle de l’Iran et du Hezbollah et la conclusion d’un accord sur les otages ainsi que la trêve à Gaza a été évoqué ».