Depuis la création de l’État d’Israël, on peut dire que tous les Juifs de France ont toujours soutenu le droit d’Israël à exister. (Oui on sait… on a quelques moutons noirs, mais bon…)
Mais les mêmes Juifs de France ont toujours soutenu Israël en tant que citoyens français. Content ou mécontents de la politique française à l’égard d’Israël, mais toujours français.
Jamais aucune personnalité communautaire française (ou simple membre de la communauté juive) n’a marqué son soutien à Israël en prenant publiquement la nationalité Israélienne ici en France, et encore moins en présence d’un ambassadeur d’Israël à Paris.
Une telle chose est complètement inenvisageable (tant il est vrai qu’à une certaine époque un débat a porté sur la « double allégeance » des Juifs de France…)
Les Juifs de France qui possèdent la nationalité israélienne, l’ont acquise dans le cadre légal de l’Alyah et ont obtenu cette nationalité en Israël et pas ailleurs.
Et ce qui est valable pour les Juifs de France, l’est pour les Juifs de tous les autres pays.
(Je ne connais qu’une exception, c’est celle du pianiste prodige juif russo-anglais Evgeny Kissin, qui pour marquer sa solidarité avec Israël a officiellement pris la nationalité israélienne…
Mais il l’a fait en Israël et pas à Londres où il habite. Il y en a peut-être quelques autres…)
Or voilà que la gorgone du PCF que la légitimité républicaine a faite maire de Valenton, s’est fait attribuer le plus officiellement du monde la « nationalité palestinienne » et le « passeport » qui va avec par une « représentante » de l’Autorité palestinienne en France.
Il n’y aurait pas là un cuisant coup de canif dans la république et les devoirs qu’elle suppose à ses élus par hasard ?
On n’a pas le souvenir que pendant la guerre d’Algérie, une seule personnalité intellectuelle ou politique) partisane de l’indépendance (et il y en avait une pelletée…) ait pris la nationalité algérienne en présence d’un membre du FLN.
Imaginez un instant qu’un élu, ardent soutien d’Israël, comme Claude Goasguen, député-maire du 16è arrondissement de Paris, marque sa solidarité avec Israël en prenant la nationalité israélienne en présence de S.E. l’ambassadrice d’Israël en France…
Toute la classe politique française (PCF en tête…) retentirait d’un gigantesque caca nerveux à exploser l’échelle de Richter. Et il n’est pas exclu que quelque part dans les hautes instances gouvernementales, on rappellerait le délictueux député à ses devoirs…
Et on peut aussi gager que l’ambassadrice d’Israël se ferait convoquer au Quai d’Orsay pour se faire intimer l’ordre de s’en tenir à ses strictes prérogatives diplomatiques.
Mais dès lors qu’il s’agit d’une gardienne fidèle de l’héritage stalinien, « pas un bec ne s’ouvre pour émettre un sifflement » comme dit le prophète Isaïe…
Ceci dit, il est vrai que la « prise de nationalité palestinienne » d’une maire d’un patelin de 5km2, aura autant d’effet sur l’Histoire d’Israël que le Brexit sur la démographie des gastéropodes dans la Cordillère des Andes…
Mais si les élus montrent un doigt au pays qui les a investis comment s’étonner que des jeunes citoyens y sèment la terreur…
QUAND UNE ÉLUE FAIT UN BRAS D’HONNEUR À LA RÉPUBLIQUEDepuis la création de l’État d’Israël, on peut dire que tous les…
Posted by Schlomoh Brodowicz on Monday, April 3, 2017