Eli Feldstein de Bené Brak est le suspect principal dans l’affaire de fuite de documents classifiés du bureau du 1er ministre

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Après plusieurs jours d’une saga judiciaire, le tribunal a accédé à la demande des plaignants et a autorisé la publication du nom du porte-parole, employé auprès du Premier ministre Netanyahou, arrêté pour possession illégale de documents classifiés : Eliezer Feldstein, originaire de Bené Brak, issu d’une famille orthodoxe et diplômé de Yechivoth lituaniennes renommées. Voici les informations autorisées à être publiées jusqu’à présent.

Kikar haChabbath

Le président du tribunal de première instance de Rishon Lezion, Menachem Mizrahi, a accepté ce soir (dimanche) la requête des médias demandant la publication des détails de cette affaire qui secoue le bureau du Premier ministre et le système de sécurité israélien, permettant ainsi de révéler le nom d’Eli’ézer Feldstein, le porte-parole des affaires diplomatiques travaillant pour le Premier ministre Benjamin Netanyahou.

Feldstein, issu d’une famille orthodoxe de Bené Brak et sortant de Yechivoth lituaniennes, a travaillé par le passé au sein de l’unité de porte-parole de Tsahal et a ensuite été employé par Netanyahou. Il a été arrêté il y a quelques jours, soupçonné d’avoir divulgué des documents classifiés et falsifié des documents concernant les actions de Yahya Sinwar, le leader du Hamas dans la bande de Gaza, durant différentes périodes de la guerre des Épées de Fer. Feldstein est soupçonné d’avoir transmis des documents classifiés à des médias internationaux dans le but d’influencer l’opinion publique mondiale et israélienne au sujet d’un échange de captifs.

Dans sa décision, Mizrahi écrit que « l’enquête a commencé après que le Shin Bet et Tsahal ont eu des soupçons sérieux, notamment en raison de publications médiatiques indiquant que des informations de renseignement classifiées et sensibles avaient été illégalement extraites des systèmes de Tsahal, soulevant des inquiétudes quant à une atteinte grave à la sécurité de l’État et au risque pour les sources de renseignement. Cela aurait pu nuire à la capacité des organes de sécurité d’atteindre l’objectif de libération des captifs, l’un des objectifs de la guerre. »

« À la suite de cela », Mizrahi a mentionné les détails autorisés à être publiés, « une enquête conjointe et secrète du Shin Bet, de Tsahal et de la police israélienne a été ouverte, au cours de laquelle les soupçons se sont considérablement renforcés. »

Mizrahi a également permis de révéler que « dans le cadre de cette enquête, quatre personnes ont été arrêtées jusqu’à présent, dont certaines provenant du système de sécurité, ainsi qu’un civil nommé Eliezer Feldstein. L’enquête est en cours et est menée conformément à la loi et sous la supervision du tribunal. Toute publication supplémentaire concernant l’enquête pourrait porter atteinte à celle-ci, à ses objectifs et à la sécurité de l’État. »

Le président du tribunal de première instance de Rishon Lezion, Menachem Mizrahi, a écrit dans sa décision : « Après avoir examiné les documents de l’enquête et son déroulement, je suis convaincu qu’il s’agit d’une enquête professionnelle et ciblée, qui doit se poursuivre jusqu’à son terme. Une levée totale de l’ordonnance pourrait sérieusement compromettre l’enquête et la recherche de la vérité. »

La décision du tribunal précise que « le tribunal réévaluera la situation au fur et à mesure de l’avancement de l’enquête. »

Plus tôt dans la journée, l’avocat de Feldstein a révélé qu’il lui était interdit de rencontrer son client. Un autre avocat, représentant un autre suspect dans l’affaire, a affirmé que son client avait transmis à Feldstein des informations importantes à faire parvenir à Netanyahou. Il avait choisi de les transmettre à Feldstein en raison de sa proximité avec Netanyahou.

Rappelons que vendredi, après le début du Chabbath, le tribunal a autorisé la publication selon laquelle plusieurs suspects avaient été arrêtés dans le cadre de « l’affaire secrète » en cours d’enquête par le système de sécurité, dont le principal sujet est la fuite de documents classifiés en lien avec la guerre.

Le bureau du Premier ministre a réagi en déclarant : « Contrairement aux fausses informations et aux apparences dépeintes par les médias, aucune personne du bureau du Premier ministre n’a été interrogée ni arrêtée. » Il convient de noter que les informations publiées n’ont pas mentionné qu’un membre du bureau avait été arrêté.

Il a également été rapporté plus tôt dans la journée qu’un des suspects dans l’affaire de la fuite de documents classifiés, surnommée « l’affaire sécuritaire », avait été libéré chez lui dimanche, tandis que la détention d’un autre suspect, identifié comme ayant travaillé pour le bureau du Premier ministre Netanyahou, a été prolongée.

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