Des sources égyptiennes ont révélé aujourd’hui (mercredi) que le Caire avait proposé à l’envoyé américain une « hudna humanitaire » – un cessez-le-feu temporaire – pour la durée de la fête de l’Aïd al-Fitr prévue la semaine prochaine. Cependant, la proposition a été rejetée. Selon le rapport, il s’agit d’un nouvel échec dans les efforts visant à instaurer une trêve temporaire dans les combats à Gaza.
JDN
Parallèlement, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdel Aati, a eu une conversation aujourd’hui avec son homologue qatari, Mohammed Al-Thani, concernant la situation à Gaza. Selon le communiqué du ministère égyptien des Affaires étrangères, l’entretien s’est inscrit dans le cadre des efforts conjoints des deux pays médiateurs pour faire progresser les négociations en vue d’un nouveau cessez-le-feu et d’un accord sur la libération des otages.
Un autre objectif des discussions, selon la déclaration, est de relancer l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, fortement réduite ces derniers mois.
« Tentatives d’embarrasser le Caire »
Les sources égyptiennes, citées par le média « Al-Araby Al-Jadeed », ont exprimé leur frustration face à la situation actuelle, affirmant qu’il existait des tentatives « d’embarrasser le Caire » à travers le projet israélien de transfert de Palestiniens hors de la bande de Gaza. Selon elles, toutes les propositions soumises récemment par l’Égypte ont échoué.
Elles ont également indiqué que l’administration américaine avait refusé d’offrir des garanties à l’Égypte concernant une pression sur le Premier ministre israélien. La tentative d’imposer un cessez-le-feu pendant les jours de la fête musulmane intervient après des mois d’efforts de médiation infructueux. L’Aïd al-Fitr, qui marque la fin du mois de Ramadan, devrait commencer au début de la semaine prochaine.
La tension dans la région s’accentue également dans le contexte des récentes manifestations contre le Hamas dans l’est de Gaza, rapportées par les médias arabes, qui témoignent d’un mécontentement croissant parmi la population civile de l’enclave.