Des soldats de l’unité Egoz, accompagnés d’enquêteurs de terrain de l’unité 504, ont arrêté Ali Suleiman al-Aazzi, un agent des infrastructures terroristes iraniennes sur le front syrien. Al-Aazzi, qui faisait l’objet d’une surveillance étroite par les forces de Tsahal, a été arrêté et se trouve actuellement en détention pour interrogatoire en Israël.
Ma’ariv
Tsahal a autorisé aujourd’hui (dimanche) la publication d’informations concernant cette opération initiée sur le territoire syrien ces derniers mois.
Ali Suleiman al-Aazzi (notre photo), citoyen syrien résidant dans la région de Saida au sud de la Syrie, était employé par l’Iran et collectait des renseignements sur les forces israéliennes dans la zone frontalière pour des activités terroristes futures. Le suivi de Tsahal sur Al-Aazzi a permis son arrestation et il est actuellement en cours d’interrogatoire en Israël.
Cette opération visant à capturer Al-Aazzi a permis de prévenir un attentat potentiel et de révéler les méthodes d’action des agents iraniens sur le front du Golan. Al-Aazzi a été transféré pour une enquête plus approfondie avec l’unité 504 et les forces de sécurité israéliennes.
Un peu plus tôt, la chaîne saoudienne Al-Hadath avait rapporté qu’un Syrien travaillant avec les Gardiens de la Révolution avait été capturé par des commandos israéliens. Selon une source de sécurité ayant parlé avec Al-Hadath, l’opération de commando a eu lieu dans la ville de Saïda, dans la province de Deraa.
Hier encore, il a été permis de publier qu’une opération spéciale a été menée par l’unité navale Shayetet 13 dans la localité de Bathroun, au nord du Liban, au cours de laquelle un haut responsable du Hezbollah, reconnu pour ses connaissances techniques importantes, a été arrêté.
Le responsable, identifié dans les médias arabes comme Imad Amahaz, a été transféré en Israël pour être interrogé par l’unité 504 des services de renseignement militaires, après que des forces navales ont attaqué une cabane près de la côte.
Des éléments associés au Hezbollah ont tenté de se distancier de cet événement en niant tout lien entre le détenu et l’organisation. Une source de sécurité libanaise a même déclaré à la chaîne Al-Mayadeen qu’il s’agissait d’un « capitaine de navire civil » et non d’un militaire.
