Lors d’un discours prononcé par le président américain Donald Trump, l’envoyé spécial de Trump au Moyen-Orient, Steve Witkoff, a invité sur scène des familles d’otages ainsi que des otages récemment libérés. Le président a évoqué la blessure d’Emily Demari et déclaré : « Nous n’avons cessé de prier pour vous, et je suis tellement heureux que vous soyez réunis avec vos familles et vos amis, mais sachez que cela n’aurait jamais dû arriver. »
Yossi Nachtigal | Kikar HaChabbath
Le discours de Trump, hier soir
Hier soir (mardi), le président américain Donald Trump a invité sur scène des familles d’otages et plusieurs otages libérés de captivité, dont la plupart sont également citoyens américains.
Parmi les familles présentes à l’événement figuraient les proches de Shagaï Dekel Chen, les parents d’Omer Nattura, le père d’Idan Alexander, les frères de Galio et Ziv Berman, ainsi que les parents d’Itai Chen. Les otages libérées Noa Argamani et Shoshan Haran étaient également présentes.
C’est Steve Witkoff, envoyé spécial de Trump pour les affaires juives-américaines au Moyen-Orient, qui a invité les familles à monter sur scène. En les présentant, il a souligné que beaucoup d’entre elles étaient de nationalité américaine et a déclaré : « Certaines ont perdu leurs enfants et leurs proches. Elles sont ici dans le cadre des efforts pour rapatrier les corps de leurs bien-aimés pour une sépulture digne et juive. Accueillez-les avec amour lorsqu’elles montent sur scène. »
Lorsque les familles ont été invitées à monter sur scène, le public, obéissant à l’appel de Witkoff, les a chaleureusement applaudies et soutenues. Le président Trump a serré les mains des familles, a parlé avec elles avec chaleur, avant de prendre la parole.
Dans son discours, Trump a déclaré : « Nous devons ramener les otages à la maison aussi rapidement que possible. » S’adressant aux otages, il a ajouté : « Nous n’avons cessé de prier pour vous, et nous sommes si heureux que vous soyez réunis avec vos familles et vos amis. Cela n’aurait jamais dû arriver. »
Trump a ensuite évoqué l’histoire d’Emily Demari, récemment libérée dimanche dernier après sa captivité par le Hamas : « Elle a tenté de se défendre contre des tirs, et ils lui ont coupé un doigt. Pouvez-vous imaginer cela ? » s’est-il adressé à l’audience, avant de serrer à nouveau les mains des familles, sous des applaudissements nourris.
Plus tard, dans le Bureau ovale, Trump est revenu sur le sujet d’Israël et a déclaré :
« Je ne suis pas totalement convaincu par le cessez-le-feu à Gaza et sa stabilité. Ce n’est pas notre guerre, c’est leur guerre. Je ne suis pas sûr de cette situation, mais je pense que le Hamas est très affaibli. »
Il n’a pas pu s’empêcher de critiquer une nouvelle fois Biden : « Pendant ma présidence, l’Iran était pauvre. Le 7 octobre n’aurait jamais eu lieu. Maintenant, l’Iran est riche, mais aussi faible, faible sous d’autres aspects. Les frappes israéliennes là-bas les ont ramenés en arrière, que ce soit les attaques des drones ou d’autres opérations. »
