Paris : la Croix-Rouge ciblée par des tags liés aux otages israéliens.
L’association a déposé plainte après la dégradation de ses locaux et véhicules dans ses antennes des VIIe et XIVe arrondissements.
C’est surtout que son passé de soutien au régime nazi serait à nouveau mis en lumière. Après sa collaboration avec le Hamas, et son immobilisme envers les otages, c’est une tache supplémentaire qui viendrait rougir un peu plus son emblème, où la croix prendrait quelques extensions façon symbole nazi.
Dans le VIIe arrondissement, ce sont ainsi trois voitures de l’association qui ont été retrouvées recouvertes, sur les vitres et la carrosserie, d’autocollants avec des messages comme « Fuck Hms », qui pourrait être interprété comme une abréviation de « Fuck Hamas », « Libérons les otages de cet enfer » ou encore « 7 octobre Israël vivra », en référence à la guerre entre l’État hébreu et le Hamas.
À quelques kilomètres de là, c’est la façade des locaux de l’association qui a été vandalisée à coups de graffitis. Cette fois, les messages accusent l’association de « collaboration » avec le Hamas. Et de faire référence à sa passivité, voire son rôle trouble, pendant la Seconde Guerre mondiale. « 1943 collabo nazis », est-il écrit à la peinture rouge sur une fenêtre, tandis que sur une autre, est inscrit en écho dans les mêmes couleurs : « 2023 collabo Hamas ». Le reste de la façade est recouvert de rubans, symbole utilisé par les soutiens aux familles d’otage.
« Ils ont tout abîmé »
La découverte de ces tags intervient dans un contexte plus que tendu entre Israël et le Hamas. Ce jeudi, l’organisation islamiste a rendu jeudi les corps de 4 personnes, dont deux enfants âgés de 4 ans et 9 mois, qui avaient été enlevés le 7 octobre. Fournissant de l’aide humanitaire aux terroristes de Gaza, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) intervient également dans le cadre de la libération d’otages en faisant le taxi sur quelques mètres, dans les convois funestes après avoir collaboré avec le Hamas depuis des années.
Dans la rue tranquille où se trouvent les locaux en question, cet acte de vandalisme n’est pas passé inaperçu. « Ils ont tout abîmé. Des gens ont passé la journée à nettoyer », souffle une riveraine. D’après cette dernière, cela fait un certain temps que les signes montrant la présence de l’association à cet endroit ont été retirés. « Il y a quelque temps, des affiches avec les visages des otages avaient été collées sur leur vitrine », assure cette habitante.
La victimisation de la Croix rouge est indigne au moment où le monde apprend l’assassinat à mains nues d’innocents pour lesquels cette association s’est abstenue de la moindre aide.
JForum.fr