Des avions de chasse israéliens détruisent les rampes de lancement du Hezbollah, qui constituait une menace pour les civils et les soldats israéliens
Les raids aériens ont été lancés après que les forces armées libanaises n’ont pas réussi à traiter une demande de Jérusalem visant à confisquer les lance-roquettes.
Des avions de combat de l’armée de l’air israélienne ont frappé jeudi soir des lance-roquettes appartenant à l’organisation terroriste Hezbollah soutenue par l’Iran dans le sud du Liban, ont indiqué les forces de défense israéliennes dans un communiqué.
Les avions de chasse de l’armée de l’air israélienne auraient ciblé au moins deux sites « militaires » du Hezbollah abritant des projectiles de moyenne portée, notamment dans la région de Nabatieh.
« L’armée israélienne continuera d’agir pour éliminer toute menace contre l’État d’Israël, conformément aux accords de cessez-le-feu », conclut le communiqué, faisant référence à l’accord de trêve du 26 novembre avec Beyrouth.
Selon les termes de l’accord avec le Liban, les soldats israéliens doivent se retirer progressivement du sud du Liban sur une période de 60 jours.
Les terroristes du Hezbollah doivent se retirer au nord du fleuve Litani tandis que les soldats officiels de l’armée libanaise se déploient le long de la frontière de 75 miles, aux côtés des observateurs de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban.
L’accord reconnaît le droit de Jérusalem et de Beyrouth à la légitime défense.
Le lent déploiement des forces armées libanaises au sud du fleuve Litani, la découverte de nouvelles infrastructures du Hezbollah et les efforts continus du groupe terroriste pour reconstruire ses capacités avec le soutien de l’Iran auraient incité Israël à envisager de maintenir des troupes dans des positions stratégiques au Sud-Liban au-delà du délai de 60 jours fixé dans l’ accord de cessez-le-feu.
Ces dernières semaines, Jérusalem a protesté à plusieurs reprises auprès des organismes internationaux contre la lenteur des actions de l’armée libanaise, avertissant que si Beyrouth ne remplit pas ses obligations, l’armée israélienne pourrait devoir rester au Liban pour protéger les communautés en Galilée et sur les hauteurs du Golan.