Des otages sous sédatifs après avoir été privés de nourriture

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Des otages sous sédatifs après avoir été privés de nourriture, enfermés dans des cages et sous des « douches » avec des linges mouillés pendant leur captivité au Hamas

Les récits des otages israéliens récemment libérés offrent un aperçu bouleversant des conditions inhumaines qu’ils ont endurées durant leur captivité aux mains du Hamas. Entre privations alimentaires, isolement et traitements psychologiques éprouvants, ces témoignages dressent un tableau glaçant de leur calvaire.

Des conditions de détention inhumaines

Les survivants décrivent une détention marquée par la faim et la privation. Keith Siegel, l’un des otages, a souffert d’une perte de poids extrême en raison d’un accès limité à la nourriture. Végétarien de longue date, il a dû consommer de la viande pour survivre. Ses rares instants d’espoir lui sont venus par le biais d’une émission de radio clandestine, où il a appris que son fils avait survécu à l’attaque du 7 octobre.

Ofer Kalderon, un autre captif, a lui aussi réussi à capter des informations à la radio, découvrant ainsi que son fils était encore en vie peu de temps avant sa libération. Ces bribes d’informations représentaient un maigre réconfort face aux conditions drastiques qu’ils subissaient.

Privations et maltraitances psychologiques
Les conditions de captivité comprenaient des restrictions sévères : enfermement dans des cages, tâches imposées, et un accès limité aux repas, pris uniquement en groupe une fois par jour. Contraints de porter des vêtements traditionnels, les otages étaient privés de douches et ne disposaient que de linges mouillés pour leur toilette.

La malnutrition était omniprésente, certains perdant plus de 15 kg. La souffrance psychologique était telle que plusieurs otages ont nécessité un traitement sous sédatifs à leur libération. Beaucoup ont perdu tout espoir, redoutant un destin funeste.

Manipulation et pressions avant la libération

 

Selon des témoignages rapportés par Kan News, dans les jours précédant leur remise aux autorités israéliennes, le Hamas aurait augmenté les rations alimentaires des otages pour leur donner une apparence plus saine. Par ailleurs, les captifs ont été contraints d’enregistrer des vidéos de remerciement et des déclarations scénarisées, sous la menace implicite de représailles.

Certains otages ont même dû enregistrer des messages d’adieu, sans savoir s’ils seraient libérés ou exécutés. La fréquence des déplacements imposés par le Hamas, de la surface aux souterrains, visait à éviter toute localisation par les forces israéliennes.

 

Des séquelles durables
Les récits de ces survivants, dont Keith Siegel, Yarden Bibas et Ofer Kalderon, témoignent de 484 jours de captivité marqués par des souffrances intenses. Les experts médicaux s’accordent à dire que ces épreuves laisseront des traumatismes physiques et psychologiques profonds.

Ces témoignages, porteurs d’une souffrance indicible, révèlent la cruauté des traitements infligés aux otages et soulignent l’urgence de mesures pour éviter que de telles situations ne se reproduisent à l’avenir.

 

Jforum.fr

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