L’organisation non gouvernementale NGO Monitor a découvert dimanche qu’un militant du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) faisait partie de l’équipe éducative d’un projet destiné aux jeunes habitants de Jérusalem-Est et financé par la France.
L’homme en question a été condamné à la prison à plusieurs reprises par la justice israélienne.
Daoud Ghoul a notamment été « reconnu coupable d’avoir rapproché le public palestinien du FPLP en mettant en place « des visites organisées aux familles des membres décédés et incarcérés de l’organisation […] et des camps d’été pour les jeunes, dont certains portent le nom des terroristes actifs au sein de l’organisation ».
« Alors que la population palestinienne de Jérusalem connaît une période de forte instabilité, il apparaît plus que jamais nécessaire d’offrir des alternatives à une jeunesse marquée par la répression et la discrimination », indique sur son site Internet Cités Unies France (CUF), l’organisation à l’initiative du projet éducatif qui doit débuter dans quelques jours dans la ville sainte.
13 collectivités françaises – parmi lesquelles Bagneux, Gennevilliers ou encore Ivry-sur-Seine – ont subventionné ce projet, dont le montant total s’élève à plusieurs centaines de milliers d’euros.
Selon ses propres informations, CUF collabore avec le Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères (DAECT) ainsi que l’Agence française de développement (AFD) ou la Commission européenne dans ses projets.
Source www.i24news.tv