À la suite des enregistrements révélés ce soir par la journaliste Dafna Liel dans ‘News 12’, dans lequel Mandelblit a été entendu dire dans sa voix qu’il faut entraver Netanyahou avant son procès, une forte attaque s’est faite jour, tant de la coalition que de l’opposition, exigeant le licenciement de Mandelblit de son poste. « Il s’agit d’un immense mépris du peuple et de ses élus. Il est temps de le mettre à la porte et de passer à autre chose. «
Be’hadré ‘Harédim
Suite à la publication des enregistrements du procureur général Avichai Mandelblit, dans lesquels il admet dans une interview au magazine Mishpacha que la possibilité d’envoyer le Premier ministre Benjamin Netanyahu en prison est à l’étude, le système politique répond et appelle au limogeage de Mandelblit.
La ministre des Transports, Miri Regev, du Likoud, a répondu aux propos de Mandelblit en déclarant: «Les paroles du porte-parole Mandelblit ont mis en prison la démocratie toute entière !»
Le président de la coalition, Mickey Zohar, a déclaré qu' »il est très clair que les enregistrements de Mandelblit ont été préparés en son nom pour transmettre un message au Premier ministre et blanchir ses décisions scandaleuses de déposer des actes d’accusation sans fondement, uniques dans le monde qui adhère à la démocratie ! »
Zohar a exigé que le procureur général soit démis de ses fonctions: « Je pense que le moment est venu pour notre peuple de se prononcer sur l’un des deux: le procureur général Mandelblit ou le premier ministre Netanyahu. »
Le ministre de liaison entre le gouvernement et la Knesset, David Amsalem du Likoud, a attaqué et écrit brièvement; « Mandelblit, vous êtes un désastre pour la démocratie ! Vous méprisez le peuple et ses élus. Il est temps pour vous de rentrer chez vous. »
Le député Shlomo Karai, également du Likud, a cité le porte-parole – « Si un accusé utilise le pouvoir gouvernemental, c’est un problème difficile », et a déclaré: « Si oui, Mandelblit, pourquoi vous accrochez-vous aux pieux du système ? Après tout, c’est exactement ce que vous faites vous-même. Vous utilisez votre pouvoir pour vous cacher de la loi, pour en couvrir vos amis, et tout cela pour terminer la tâche de renverser la droite et son chef. Si le conseiller juridique ose renverser la décision du peuple, il découvrira le pouvoir que le peuple a dans une démocratie. «
L’opposition a également attaqué les propos du porte-parole: l’ancienne ministre de la Justice la députée Ayelet Shaked a déclaré que «les membres de la Knesset et eux seuls décideront qui sera le Premier ministre. Ceci ne dépend pas de la décision du conseiller, c’est une décision politique et non du procureur qui a déposé l’acte d’accusation. »
Le membre de l’opposition Bezalel Smutrich, de l’opposition, a également répondu: « Si Netanyahou ne licencie pas Mandelblit sur cette ligne de menaces effrontées et non autorisées qu’il propage délibérément lors d’une tournée médiatique inhabituelle – il mérite que Mandelblit effectivement l’envoie derrière les barreaux. Permettre à ce conseiller de l’humilier et de le piétiner est tout simplement incroyable ! Peut-il être Premier ministre ? »
Mais au bout du compte, qu’est-ce que le premier ministre lui a fait pour qu’il le poursuive à ce point ou alors quel est son véritable mobile ??
Avez-vous déjà entendu parler de sinath ‘hinam, de haine gratuite ? C’est exactement de ce dont on parle en cette ocurrence, bien que, par ailleurs, Mandelblit a suffisamment fait de bêtises sur le plan professionnel qu’un netoyage sérieux de l’appareillage juridique permettrait d’en savoir plus sur sa propre conduite, et sur celle de pas mal de personnes impliquées dans l’establishement… De là, la grande baggare actuelle : d’un côté, Gantz, Achkenazi et Mandelblit, qui ont beaucoup à cacher, et d’un autre, des personnages auxquels on tente d’accrocher nombre de dossiers inacceptables et faux, le tout, pour se débarasser des dangers qu’ils représentent pour eux s’ils parvenaient à faire apparaitre au grand jour les déviations dans lesquelles cette partie de l’establishment a fini par s’enliser.
Haine gratuite, mais, finalement, peut-être pas tellement gratuite que cela…