Le septième président de l’Etat d’Israël, Chim’on Péres, est décédé ce mercredi 28 septembre, 25 éloul 5776 à l’âge de 93 ans.
Il est né Szymon Perski le 2 août 1923 à Wiśniew (en Pologne à l’époque, actuellement Vishnyeva en Biélorussie), est un homme d’État israélien, président de l’État d’Israël du 15 juillet 2007 au 24 juillet 2014.
Nombreux sont les hommes d’Etat qui ont déjà fait savoir qu’ils se rendraient à son enterrement, prévu vendredi prochain. Obama sera là également.
C’est dire l’importance qu’a eue cet homme politique dans le monde entier, sans oublier le fait qu’il a eu le prix Nobel de la paix (avec Yasser Arafat, toutefois…).
Il a eu une influence déterminante sur nombre de sujets dans le pays, dont, au départ, la décision de fonder une centrale atomique à Dimona. Il s’est fait le leader de la paix, ce qui l’a amené à signer les fameux accords d’Oslo – qui sont de nos jours plus que regrettés. Il a peut-être été pris par de grandes illusions dans ce domaine, mais, toutefois, ses positions ont eu de grandes incidences pour les Nations, qui ont vu en lui une personnalité politique « équilibrée », selon leurs conceptions du monde.
Pour le public religieux, Chim’on, qui a encore eu droit à une bénédiction du ‘Hafets ‘Hayim dans son enfance, lui souhaitant une longue vie, était une personnalité non hostile à la Tora et à ses étudiants.
Il était proche du rav Ovadia Yossef zatsal, rapporte le rav Arié Dérhy, et lui rendait visite à chaque fête.
Le vice-ministre de l’Education Nationale, le rav Méïr Porouch, rappelle pour sa part que le mérite de toute la conception de la dispense de service militaire des jeunes qui se consacrent à l’étude de la Tora est à imputer à Chim’on Peres, permettant au monde de la Tora de se développer au point que nous lui connaissons de nos jours, ce qui est évidemment un point remarquable et incontestable dans la carrière de ce dernier.