L’otage Kaid Farhan al-Kadi a été libéré d’un tunnel dans le sud de la bande de Gaza. Il n’a pas échappé à sa captivité, comme cela a été diffusé dans certaines rumeurs, mais a été retrouvé par les forces de Tsahal dans le tunnel où il était détenu et a été libéré. C’est la première fois depuis le début de la guerre que Tsahal réussit à libérer un otage vivant d’un tunnel souterrain.
JDN – David Goldberg
L’otage Kaid Farhan al-Kadi a été libéré aujourd’hui (mardi) de la captivité du Hamas après 326 jours de détention dans le sud de la bande de Gaza. Il a été libéré d’un tunnel dans le sud de la bande de Gaza. Contrairement aux rumeurs qui ont circulé, il n’a pas échappé à sa captivité, mais a été retrouvé par les forces de Tsahal dans le tunnel où il était détenu.
Selon un rapport de la chaîne 14, lors des fouilles des forces de sécurité dans le sud de la bande de Gaza sous terre, l’otage a été découvert par hasard par des soldats – sans surveillance des ravisseurs. L’otage a été libéré par des combattants de Tsahal de l’unité Shayetet 13, de la brigade 401, de Yahalom, et des agents du Shin Bet sous le commandement de la division 162.
Al-Kadi a décrit aux forces l’endroit exact où il était détenu, afin de vérifier la possibilité de la présence d’autres otages.
Il convient de noter que c’est la première fois depuis le début de la guerre que Tsahal réussit à libérer un otage vivant d’un tunnel souterrain. Dans les trois précédentes opérations de libération réussies, les otages étaient détenus au-dessus du sol dans des bâtiments.
Jusqu’à présent, il y a eu 4 opérations de libération d’otages vivants : Opération « Rashit HaOr » : Uri Magidish, Opération « Yad HaZahav » : Fernando Merman et Luis Herr, Opération « Arnon » : Noa Argamani, Andrey Kozlov, Shlomi Ziv, et Almog Jean.
Dans la déclaration conjointe de Tsahal et du Shin Bet, il a été souligné que, outre le fait qu’il a été libéré du sud de la bande de Gaza, aucun autre détail ne peut être fourni « en raison des enjeux de la sécurité de nos otages, de la sécurité de nos forces et de la sécurité nationale. »
Actuellement, 108 otages sont encore détenus, et selon les estimations, beaucoup d’entre eux ne sont plus en vie.
