Dans le monde arabe, on affirme que c’est la stratégie emprunté par Tsahal pour démanteler le Hezbollah

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Le débat sur la chaîne a commencé par une question sur les prétendus changements stratégiques de Tsahal, en particulier par rapport à « l’échec militaire du Hezbollah sur le terrain ». Selon la présentatrice, l’armée israélienne a toujours « misé sur le terrain », c’est-à-dire misé sur sa puissance militaire et sa capacité de manœuvre, ce qui lui a permis de prendre un net avantage. Elle a également mentionné que Naïm Qassem, secrétaire général adjoint du Hezbollah, a souvent parlé des tactiques militaires d’Israël et de la nécessité de se concentrer sur le terrain, mais que, dans les faits, le Hezbollah n’a pas réussi à faire face aux stratégies avancées de Tsahal, qui conserve un avantage militaire évident.

Saqr a expliqué que, depuis le début de l’opération, Israël se concentre sur la stabilisation de la frontière avec le Liban, en profondeur, sur une bande de 3 à 5 kilomètres. Il a précisé que les objectifs israéliens ont évolué récemment, avec une tentative de faire pression sur le gouvernement libanais. « Israël impose des conditions diplomatiques strictes au Hezbollah et au gouvernement libanais, » a déclaré Saqr, « y compris la menace d’une escalade militaire. »

Saqr a souligné que chaque fois qu’on parle de cessez-le-feu ou d’accord, Israël intensifie ses opérations militaires, ce qui conduit à une escalade sur le terrain. Selon lui, Israël ne se contente pas d’agir militairement, mais élargit ses objectifs en incluant des cibles politiques et médiatiques, en se concentrant sur l’élimination de figures clés de l’organisation. À cet égard, il a mentionné qu’à peine un dirigeant du Hezbollah est-il remplacé que son successeur devient immédiatement une cible d’élimination.

Il a, par exemple, cité le cas de Wafic Safa, qui faisait le lien entre l’armée et la politique au Liban : « Israël cherche à étendre son influence non seulement par des actions militaires, mais aussi par des attaques contre des figures médiatiques et politiques libanaises, » a-t-il expliqué.

Pour rappel, lors d’une frappe aérienne menée à Beyrouth il y a environ trois semaines, Wafic Safa, considéré comme le ministre de la défense du Hezbollah, aurait été éliminé, selon les médias arabes. Safa, beau-frère du leader du Hezbollah Hassan Nasrallah, avait servi comme négociateur de l’organisation. Toutefois, le Hezbollah a affirmé qu’il avait échappé à l’attentat.

Dans un autre cas, Saqr a évoqué l’assassinat de Mohammad Afif, responsable de la stratégie médiatique du Hezbollah depuis sa création. Afif était une figure clé dans la transformation du Hezbollah en une organisation militaire et politique influente. Il avait fondé le réseau d’informations Al-Manar pour soutenir les objectifs de l’organisation et renforcer son influence sur l’opinion publique au Liban et au-delà.

En ce qui concerne le changement de stratégie israélienne, Saqr a noté qu’Israël a élargi ses cibles sur le terrain et commencé à exercer des pressions sur le gouvernement libanais pour qu’il accepte ses conditions. « L’activité opérationnelle d’Israël s’est intensifiée, avec des menaces accrues contre le Hezbollah et une pression sur le gouvernement libanais, » a déclaré Saqr, « le tout visant à obtenir des gains politiques pour Israël. »

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