Le ministre le plus proche de Netanyahou, Ron Dermer, a rencontré le président à la retraite de la Cour suprême, Aharon Barak, et a discuté avec lui des mesures législatives promues par le gouvernement concernant le système judiciaire.
JDN
Une rencontre surprenante : ce soir (mercredi), il a été rapporté dans ‘News 13’ que le ministre qui est actuellement considéré comme le plus proche du Premier ministre Benjamin Netanyahou, parmi les ministres du gouvernement, a rencontré celui que Netanyahou a qualifié d' »ennemi ». Il s’agit du ministre des affaires stratégiques, Ron Dermer, revenu des États-Unis spécialement pour ce gouvernement, qui, selon le rapport, a rencontré le juge à la retraite Aharon Barak, l’ancien président de la Cour suprême.
Dans un rapport selon lequel le ministre le plus proche de Netanyahou, Ron Dermer, a rencontré le président à la retraite de la Cour suprême, Aharon Barak, il a été affirmé que les deux hommes avaient discuté des mesures législatives promues par le gouvernement concernant le système judiciaire – c’est-à-dire la réforme juridique. Le ministre Dermer est actuellement considéré comme l’un des représentants éminents du parti Likoud, dans les négociations menées avec l’opposition à la résidence du président.
Entre Barak et le ministre Dermer, existe un longue et chaleureuse relation, remontant à l’époque où Barak enseignait le droit dans des universités aux États-Unis. Le meeting a eu lieu le mois dernier avec en toile de fond des militants politiques affiliés au Likoud et à la coalition manifestant contre l’ancien président de la Cour suprême. Selon les estimations, le ministre de la Justice Yariv Levin n’a pas été informé à l’avance de la rencontre.
Le juge à la retraite, Barak, s’est souvent prononcé contre la réforme. Entre autres choses, il a déclaré que « cette réforme est une chaîne – une chaîne de perles empoisonnées. Si cette chaîne nous tourne autour du cou et se réalise pleinement – ce sera le début de la destruction de la « »troisième maison » (NDLR : le mot « maison » correspond en fait en hébreu au Temple du Jérusalem mais les laïcs jouent sur le mot en ne retenant de l’époque où les Temples étaient en place, que l’aspect de la souveraineté juive sur la terre sainte. L’Etat d’Israël est donc considéré comme la troisième période de souveraineté). Ce sera une démocratie turque. Nous n’avons pas de constitution formelle, mais il y a des lois fondamentales reconnues par la Déclaration d’indépendance. Levin a rassemblé toutes les mauvaises propositions recueillies au fil des ans et les a reliées entre elles en une sorte de chaîne qui étouffe la démocratie israélienne. »