La cours suprême repousse la nomination d’un dirigeant rabbinique à l’armée

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La récente décision de la cour suprême (Bagats) de repousser provisoirement la nomination d’un dirigeant rabbinique de l’armée (rav harachi), Eyal Karim, engendre de très virulentes réactions contre cette instance juridique et les dépassements incessants qu’elle se permet dans des domaines qui n’ont strictement aucun rapport avec ses prérogatives.
Le parti ultra-libéral Mérets a saisi le Bagats pour juger de la nomination d’un rav harachi de l’armée qui ne s’est pas gêné de faire connaitre ses positions face aux étrangers, aux femmes et aux hommes aux mœurs condamnées par la Tora.
L’un des juges, Salim Joubran, un chrétien maronite, a demandé au rav d’où il prenait cette autorisation pour un soldat d’avoir des relations avec une belle femme prise en captivité durant un combat (Yefath toar)… Il est vrai que, pour devenir juge dans cette instance, il n’est pas obligatoire d’avoir des connaissances en Tora.
Divers autres sujets que cette personne a osé aborder en tant que civil, avant d’être choisi pour remplir le poste de rav harachi, ont également indisposé les juges libéraux – alors qu’il s’agit de sujets de Tora simples et évidents, que n’importe quel étudiant peut aborder, sans pour autant songer un instant qu’ils puissent être appliqués de nos jours.
L’ensemble de la classe politique du pays a, cette fois-ci, poussé des hauts cris : outre le ridicule dont s’est couverte la cour suprême en prouvant son ignorance en matière de Tora, elle a également de loin dépassé ses prérogatives, n’étant en aucune manière préposée à un poste de police des pensées.
Cet incident semble devoir avoir de grandes conséquences pour l’avenir, et renforcer les politiciens qui pensent que la « révolution juridique » d’Aharon Barak, faisant accéder la cour suprême à une position de contrôleur général du système, y compris de la Knesset et des ministres, arrive là à une extrémité qui ne peut être que combattue par la classe politique. Il est grand temps.

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