Les missionnaires à l’œuvre : un stand de la secte des témoins de J.
Des membres de la secte dangereuse des témoins de J. continuent de faire du porte à porte dans les grandes villes du pays pour prêcher et pousser les Juifs à la conversion. Yad Lea’him les repousse de toutes les manières possible.
Une semaine avant Pessa’h, l’organisme Yad Lea’him a fait savoir, sur la base de renseignements émanant de sources directement issues de la secte, qu’une vaste campagne missionnaire s’apprêtait à voir le jour. A cette fin, des groupuscules missionnaires chrétiens, administrés par la secte se faisant appeler les témoins de J. avaient été recrutés à l’étranger.
Seulement quelques jours après le début de leurs opérations, des résidents concernés ont remarqué de nombreux missionnaires équipés de plans dans différentes villes du pays, faisant du porte à porte pour tenter de convaincre des familles juives de les laisser entrer pour leur parler de christianisme.
Certains d’entre eux se sont installés sur des carrefours bondés dans différentes villes et ont abordé les passants avec des « nouveaux testaments » et de la documentation de prédication missionnaire. Les militants de Yad Lea’him les ont accueillis en organisant des démonstrations explicatives pour les passants, appelant ces derniers à ne pas croire aveuglément à ces publicités mensongères.
Dans une annonce spéciale, Yad Lea’him a prévenu la population : « La secte missionnaire « témoins de J. » a entamé une campagne massive de diffusion dans un désir de mener des Juifs à la conversion par les biais de dizaines de missionnaires venus spécialement de l’étranger ». Le message continuait en ces mots : « Yad Lea’him œuvre face à eux pour aider les victimes de sectes, pour alerter et mettre en garde le public : il est question d’une secte dangereuse, les rapports de renseignements des pays occidentaux montrent que ses activités sont interdites dans divers pays. La secte cache ses véritables objectifs pour confondre le public ». Il convient de noter que la semaine dernière, la Cour suprême de Russie a statué que les activités de la secte étaient hors la loi, au motif qu’elle « détruisait les familles et favorisait la haine ».
A ce jour, la campagne missionnaire sévit dans les villes suivantes : Jérusalem, Tel-Aviv, Beer Sheva, Rishon LeZion, Ness Ziona, Netanya, Holon, Gané Tikva, Péta’h Tikva, Re’hovoth, Kiryat Bialik, Bat Yam, Gedéra, ‘Haïfa, Ra’anana, Choham, Givatayim, Ramath Gan, Itlit, Ofakim, Ashkelon, Meitar et Nazareth Illit.
Dans certains de ces endroits, ce sont des missionnaires anglophones uniquement, dans d’autres ils sont assistés par des confrères hébraïsants locaux. Leurs activités sont menées toutes la semaine, Chabbath y compris.
Les militants de Yad Lea’him continuent de court-circuiter les missionnaires et de faire tout ce qu’ils peuvent, par des moyens légitimes, pour éclairer le public et le mettre en garde.
La ville de Natanya a été touchée de manière grave. Les missionnaires ont été surpris de voir les militants de Yad Lea’him sur leur chemin, malgré le fait que leur action soit parfaitement légitime. Ils ont appelé la police qui est intervenue et a dispersé les membres de l’organisme. Le département juridique de Yad Lea’him a exprimé cette semaine sa surprise et sa révolte face à ses pratiques absurdes. Les missionnaires entrent en Israël et mentent effrontément à la police des frontières en disant qu’ils sont en visite dans le pays pour faire du tourisme. Cependant, la réalité en est tout autre. Leur but est de pousser les Juifs confus et égarés à la conversion. « Plutôt que d’arrêter et d’expulser les missionnaires, la police harcèle les membres de Yad Lea’him », a témoigné le personnel du département.
Yad Lea’him loue la vigilance du public qui, jour après jour, informe le standard d’urgence de l’organisme sur les emplacements précis des stands missionnaires, ce qui permet aux dispatcheurs d’envoyer les équipes aux endroits où l’on a besoin d’eux.
Le porte-parole du département de lutte contre la mission de Yad Lea’him précise que la campagne missionnaire est aujourd’hui toujours en cours et que le public est appelé à signaler les incidents sur la hot line au *9234, disponible 24h /24, 6j/7.